Lâobligation alimentaire dĂ©coule du Code civil. Cette obligation trouve son origine dans le lien de parentĂ© qui lie des enfants avec leurs parents et dâautres ascendants qui sont dans le besoin ». Sont donc concernĂ©s les enfants, les petits-enfants et les arriĂšre-petits-enfants appelĂ©s souvent "obligĂ©s alimentaires". Lâarticle 205 du Code civil indique que les enfants doivent des aliments Ă leurs pĂšre et mĂšre ou autres ascendants qui sont dans le besoin ». Ces dispositions concernent Ă©galement les enfants adoptĂ©s par filiation plĂ©niĂšre. Pour ce qui concerne les enfants adoptĂ©s par filiation simple, ils ne perdent pas complĂštement leurs droits et devoirs Ă lâĂ©gard de leurs parents biologiques. En effet, ils peuvent ĂȘtre redevables dâune aide alimentaire, sachant que les obligations alimentaires sont prioritaires par rapport Ă toute autre dette [1]. Lâarticle 206 du Code civil Ă©tend pour sa part cette obligation aux gendres et belles-filles uniquement sâils sont mariĂ©s puisque le texte ne concerne pas les concubins et partenaires de pacs mais aussi Ă leurs beaux-parents, tant quâils ont un lien de parentĂ©. Assez curieusement, cette obligation nâincombe pas aux parents collatĂ©raux... Cette prescription concerne toutes les dĂ©penses utiles et nĂ©cessaires que les ascendants nâont pas les moyens de se payer. Elle englobe donc les frais alimentaires, les soins mĂ©dicaux, le placement dans une maison de retraite, les vĂȘtements, lâhĂ©bergement⊠En ces de dĂ©saccord entre les parties, le parent, ou son tuteur pourra saisir le juge aux affaires familiales du Tribunal judiciaire qui, en fonction des Ă©lĂ©ments produits sur les ressources de chacun des enfants sâil y a plusieurs enfants, la part de chacun sera Ă©tablie en fonction de leurs revenus et dettes respectifs et non pas divisĂ©e Ă parts Ă©gales et les besoins du parent, va fixer le montant et les modalitĂ©s de versement. Le juge tiendra compte des seules ressources du dĂ©biteur dâaliments, afin de dĂ©terminer les obligations pĂ©cuniaires » [2]. La cour de cassation prĂ©cise toutefois quâen lâabsence de renseignements prĂ©cis sur les revenus et charges dâun enfant, mais que ce dernier exploitait une entreprise dont il ne contestait pas tirer des revenus lui permettant dâassurer un certain train de vie, Ă©tait en mesure de payer Ă son pĂšre [3]. En cas de non versement de lâobligation alimentaire pendant plus de deux mois et sâil existe un jugement, cette absence de paiement pourra ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un dĂ©lit abandon de famille. DĂšs lors lâarticle 227-3 du Code pĂ©nal [4] pourrait trouver Ă sâappliquer Le fait, pour une personne, de ne pas exĂ©cuter une dĂ©cision judiciaire ou lâun des titres mentionnĂ©s aux 2° Ă 5° du I de lâarticle 373-2-2 du code civil lui imposant de verser au profit dâun enfant mineur, dâun descendant, dâun ascendant ou du conjoint une pension, une contribution, des subsides ou des prestations de toute nature dues en raison de lâune des obligations familiales prĂ©vues par le code civil, en demeurant plus de deux mois sans sâacquitter intĂ©gralement de cette obligation, est puni de deux ans dâemprisonnement et de euros dâamende Les infractions prĂ©vues par le premier alinĂ©a du prĂ©sent article sont assimilĂ©es Ă des abandons de famille pour lâapplication du 3° de lâarticle 373 du code civil ».. Il convient de prĂ©ciser que câest Ă lâascendant concernĂ© ou au tiers hĂŽpitaux, organismes dâaide sociale, EHPAD⊠qui aura subvenu Ă ses besoins, de saisir le tribunal. PrĂ©cisons que seuls les Ă©tablissements publics de santĂ© disposent dâun recours par voie dâaction directe contre les dĂ©biteurs dâaliments. Donc le fait quâun Ă©tablissement privĂ© de santĂ© soit habilitĂ© Ă assurer lâhĂ©bergement de personnes ĂągĂ©es ne lâautorise pas Ă exercer ce type de recours rĂ©servĂ© aux seuls Ă©tablissements publics puisquâaux termes de lâarticle L. 6145-11 du Code de la santĂ© publique, les Ă©tablissements publics de santĂ© peuvent toujours exercer leur recours, sâil y a lieu, contre les hospitalisĂ©s, contre leurs dĂ©biteurs et contre les personnes dĂ©signĂ©es par les articles 205, 206, 207 et 2012 du code civil ». Dans lâhypothĂšse les parents nâont pas Ă©levĂ© leurs enfants, ces derniers sont dispensĂ©s de cette obligation pupilles de lâĂtat » article L228-1 du Code de lâaction sociale et des familles, enfants qui pendant au moins 3 ans, avant leurs 12 ans, ont Ă©tĂ© enlevĂ©s Ă leur famille par dĂ©cision judiciaire » article L132-6 du Code de lâaction sociale et des familles. Il en sera de mĂȘme, en tout ou partie, lorsque les ascendants auront manquĂ© gravement Ă leurs obligations parentales [5]. Voire sâils ont commis des actes de violence Ă lâĂ©gard de leurs enfants ou si ces derniers ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s. A charge du juge dâapprĂ©cier souverainement les Ă©vĂšnements pour dĂ©charger, en tout ou partie, lâenfant de cette obligation. Cette obligation cesse au dĂ©cĂšs du parent ou bien dans lâhypothĂšse peu probable dans laquelle il pourra Ă nouveau sâassumer seul. Et si lâactif successoral est insuffisant, les enfants seront tenus, au titre de lâarticle 205 du Code civil, au paiement des frais dâobsĂšques du parent et ce, lĂ encore, Ă proportion de leurs ressources. Il existe un "outil" de calcul de lâobligation alimentaire [6].
lespersonnes auxquelles le juge confie l'enfant dans le cadre d'une mesure d'assistance éducative (article 375-3 2 e du Code civil) ; les personnes auxquelles l'enfant est confié dans le cadre de l'article 373-3 2 e alinéa du code civil relatif à l'exercice de l'autorité parentale. Circulaire Cnav 2012/17 du 14/02/2012 § 26 Circulaire Cnav 2014/37 du 27/05/2014 § 62 La
Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit civil pour les Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e de droit Droit civil - Introduction au droit intĂ©gralement avez dâabord lâĂ©noncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction cas pratique est actualisĂ© et Ă jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de deux sous cas » portant sur les thĂšmes suivants La preuve en droit civilLâapplication de la loi dans le tempsCes thĂšmes font frĂ©quemment l'objet d'examens en premiĂšre annĂ©e de est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos examens dâIntroduction au le temps de lire lâĂ©noncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de lâ du cas pratique Introduction au droitCas pratique n°1 â ThĂšme La preuve en droit civilJean PIGEON et Remy SANSOUS sont amis de longue date. Ils ont de nombreux points communs et passent la plupart de leur temps Ă rigoler lorsquâils sont tous les deux. Toutefois, un trait de la personnalitĂ© de RĂ©my Ă©nerve Jean Remy nâa jamais dâargent et prend lâhabitude de se faire inviter Ă chaque fois quâils vont boire un verreâŠUn soir, le 29 avril 2020, alors quâils prennent un verre Ă la terrasse dâun cafĂ©, Remy explique Ă Jean quâil a trouvĂ© une idĂ©e de business en ligne » Ă dĂ©velopper dans le domaine des paris sportifs. Il en est convaincu ce projet le rendra riche. Tout ce dont il a besoin câest dâune somme de 10 000 euros pour lancer son finit par se laisser convaincre de lui prĂȘter cette somme mais demande Ă son ami de lui faire une reconnaissance de dette pour officialiser ce prĂȘt sans intĂ©rĂȘts. AprĂšs tout, il sâagit dâune forte somme et il ne croit pas vraiment en la capacitĂ© de remboursement de son ami⊠Aucun problĂšme ! » lui rĂ©pond RĂ©my qui tĂ©lĂ©charge immĂ©diatement un modĂšle dâacte sous seing privĂ© sur internet, lâimprime et le remplit Ă la main. Il reconnait lui devoir la somme de dix mille euros » et sâengage Ă lui rendre cette somme au plus tard dans 3 mois mais ne prend pas le temps de noter cette somme en chiffre. Ce soir-lĂ , un autre ami, GrĂ©goire JAITOUVU, qui sâĂ©tait joint Ă eux, assiste Ă la scĂšne dâun air mois plus tard, Jean PIGEON nâayant plus de nouvelles de son ami », qui ne rĂ©pond plus Ă ses messages et appels, se rend chez lui et lui demande de lui rembourser la somme prĂȘtĂ©e. RĂ©my lui rĂ©pond avec Ă©tonnement Mais tu mâas donnĂ© cette somme, je ne te dois rien ! Pars de chez moi ou jâappelle la police ! ».Fou de rage, Jean PIGEON, qui a toujours avec lui la reconnaissance de dette, est dĂ©cidĂ© Ă demander en justice le remboursement de son prouver que RĂ©my SANSOUS lui doit 10 000 euros ?Cas pratique n°2 â ThĂšme Lâapplication de la loi dans le temps Jean PIGEON travaille en tant quâingĂ©nieur dans une grande entreprise depuis le 2 avril 2018. Avec son collĂšgue, Corentin PACONTENT ils trouvent quâils travaillent trop et quâils nâont pas assez de vacances 5 semaines de congĂ©s payĂ©s par an, câest insuffisant ! » sâĂ©nervent frĂ©quemment les deux de chance, Emmanuel Macron, aprĂšs de longues discussions avec des reprĂ©sentants des Gilets Jaune vient de cĂ©der Ă une de leur revendication accorder aux salariĂ©s du secteur privĂ© une sixiĂšme semaine de congĂ© payĂ©. Le Parlement vote cette loi qui entre en vigueur le 1er septembre 2020 situation inventĂ©e de toute piĂšce, vous lâaurez compris, pour les besoins du cas pratiqueâŠ.Mais la joie de Jean PIGEON et de Corentin PACONTENT nâest que de courte durĂ©e puisquâils reçoivent un courrier de leur entreprise leur expliquant que leur contrat de travail ayant Ă©tĂ© conclu avant lâentrĂ©e en vigueur de cette nouvelle loi, la sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s ne leur sera pas applicable en vertu, dâaprĂšs le directeur des ressources humaines, du principe de survie de la loi ancienne ».Le Directeur des ressources humaines a-t-il raison ?Correction du cas pratiqueCorrection du cas pratique n°1 PreuveFaits Par un acte du 29 avril 2020 un emprunteur a reconnu devoir la somme de dix mille euros. Cet acte ne porte pas la mention en chiffres de la somme de droit Sur qui repose la charge de la preuve ?Solution en droit Il faut tout dâabord dĂ©terminer sur qui pĂšse la charge de la preuve. En vertu de lâarticle 1353 alinĂ©a 1 nouveau du Code civil, celui qui rĂ©clame lâexĂ©cution dâune obligation doit la prouver ». Cette solution est confirmĂ©e par lâarticle 9 du Code de procĂ©dure civile qui impose au demandeur de prouver les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa en lâespĂšce En lâespĂšce, Jean rĂ©clame Ă RĂ©my lâexĂ©cution de son obligation de lui restituer la somme de 10 000 euros. Câest donc Ă lui de prouver sa de droit La preuve d'un acte juridique d'une valeur de 10 000 euros peut-elle se faire par acte sous seing privĂ© ?Solution en droit En application de lâarticle 1359 du Code civil, un Ă©crit est nĂ©cessaire pour rapporter la preuve dâun acte juridique supĂ©rieur Ă 1500 euros. Il peut sâagir dâun acte authentique, dâun acte sous seing privĂ© ou dâun acte sous signature privĂ© contresignĂ© par un ce qui concerne lâacte sous seing privĂ©, celui-ci doit respecter certaines conditions pour ĂȘtre valable. Ainsi, lorsque lâacte constate un engagement unilatĂ©ral comme un acte de cautionnement, le Code civil prĂ©voit la nĂ©cessitĂ© de comporter la mention en chiffres et en lettres du montant de la somme pour laquelle une des parties sâengage, sans que cela soit nĂ©cessairement inscrit de sa main art. 1376.La Cour de cassation sâassure du respect de cette mention, notamment dans le cas dâun contrat de cautionnement et dĂ©clare nul lâengagement ne respectant pas cette formalitĂ© Civ. 1re, 30 juin 1987, n° il est fait exception Ă lâexigence dâun Ă©crit dans plusieurs hypothĂšses et notamment lorsquâil existe un commencement de preuve par Ă©crit CPPE câest-Ă -dire un Ă©crit qui, Ă©manant de celui qui conteste un acte ou de celui quâil reprĂ©sente, rend vraisemblable ce qui est allĂ©guĂ© » art. 1361, 1362.Il faut donc respecter trois conditions 1. Il doit sâagir dâun Ă©crit ;2. LâĂ©crit doit Ă©maner de la personne Ă qui on lâoppose câest Ă dire du dĂ©fendeur Ă la preuve ;3. LâĂ©crit invoquĂ© doit rendre vraisemblable le fait fois le CPPE Ă©tabli, la partie, pour prouver lâacte juridique, doit complĂ©ter par dâautres Ă©lĂ©ments de preuve apprĂ©ciĂ©s souverainement par les juges du fond comme par exemple un Cour de cassation a dĂ©jĂ pu qualifier un cautionnement dont la mention manuscrite Ă©tait incomplĂšte de commencement de preuve par Ă©crit, pouvant ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă l'acte » Civ. 1re, 15 oct. 1991, n° Elle a confirmĂ© cette solution rĂ©cemment Civ. 1re, 4 juill. 2019, n° en lâespĂšce En lâespĂšce, sâagissant dâun acte juridique supĂ©rieur Ă 1500 euros, Jean doit prouver par Ă©crit la reconnaissance de dâun acte sous seing privĂ© celui-ci aurait dĂ» comporter la mention de la somme due en chiffres et en lettres ce qui nâest pas le cas de sorte que le cautionnement est selon la jurisprudence de la Cour de cassation lâacte pourra valoir commencement de preuve par Ă©crit » Ă condition de respecter les trois conditions du commencement de preuve par Ă©crit ce qui semble ĂȘtre le cas puisquâil sâagit dâun Ă©crit 1 qui Ă©mane de la personne Ă qui on lâoppose, en lâoccurrence RĂ©my, qui est le dĂ©fendeur Ă la preuve 2 et cet Ă©crit rend vraisemblable le fait allĂ©guĂ© 3.Mais pour prouver la reconnaissance de dette, ce commencement de preuve par Ă©crit doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extrinsĂšques. En lâespĂšce, Jean pourra demander Ă GrĂ©goire JAITOUVU, qui a assistĂ© Ă la scĂšne de tĂ©moigner en sa Jean PIGEON devrait rĂ©ussir Ă prouver en justice la reconnaissance de dette et obtenir satisfaction devant un du cas pratique n°2 Application de la loi dans le tempsFaits Un contrat de travail conclu en 2018 prĂ©voit lâattribution de 5 semaines de congĂ©s payĂ©s conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gislatives en vigueur au moment de la conclusion du contrat. Une loi entrĂ©e en vigueur le 1er septembre 2020 prĂ©voit lâattribution dâune sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s pour les salariĂ©s du secteur privĂ©. Lâemployeur refuse dâappliquer la nouvelle loi en se prĂ©valant du principe de survie de la loi ancienne ».ProblĂšme de droit Une loi entrĂ©e en vigueur postĂ©rieurement Ă la conclusion dâun contrat est-elle dâapplication immĂ©diate ?Solution en droit Lâarticle 2 du Code civil prĂ©voit que La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rĂ©troactif ».En vertu de cet article toute loi est en principe dâapplication immĂ©diate et rĂ©git soit les situations en cours de constitution ou dâextinction, mais non dâores et dĂ©jĂ constituĂ©es ou Ă©teintes, soit les effets futurs des situations en coursToutefois, en matiĂšre contractuelle, une exception est admise selon laquelle la loi ancienne survit » câest-Ă -dire que la loi ancienne sâapplique pendant toute la durĂ©e du contrat, mĂȘme si les effets continuent Ă se rĂ©aliser aprĂšs lâentrĂ©e en vigueur de la nouvelle loi. Ce principe de survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle a Ă©tĂ© consacrĂ© dans un arrĂȘt en date du 3 juillet 1979 arrĂȘt de principe Dame Museli c/ SCI Le Panorama » 3e Civ., 3 juill. 1979, n°77-15552 dans lequel la Cour de cassation a jugĂ© que Les effets des contrats conclus antĂ©rieurement Ă la loi nouvelle, mĂȘme sâils continuent Ă se rĂ©aliser postĂ©rieurement Ă cette loi, demeurent rĂ©gis par les dispositions sous lâempire desquelles ils ont Ă©tĂ© passĂ©s ».Cette rĂšgle connait elle-mĂȘme une exception lâexception de lâexception ». En effet, le principe de survie de la loi ancienne ne sâapplique pas en matiĂšre contractuelleSoit lorsque le lĂ©gislateur prĂ©voit expressĂ©ment que la loi sera dâapplication immĂ©diateSoit lorsque le juge Ă©carte la survie de la loi ancienne le principe de survie de la loi ancienne nâayant que valeur jurisprudentielle.Dans ce deuxiĂšme cas, le juge peut Ă©carter la survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle Soit que le caractĂšre dâordre public particuliĂšrement impĂ©rieux de la loi nouvelle justifie son application immĂ©diate aux effets futurs dâun contrat Cass., Com., 3 mars 2009.Soit que le contenu du contrat est si impĂ©rativement fixĂ© par la loi que le contrat doit ĂȘtre assimilĂ© Ă une situation lĂ©gale, justifiant que ses effets futurs soient rĂ©gis par la loi nouvelle Cass, avis, 16 fĂ©vr. 2015, n°15/002.Dans un tel cas, la loi sera dâapplication immĂ©diate quand bien mĂȘme le contrat a Ă©tĂ© conclu antĂ©rieurement Ă son entrĂ©e en en lâespĂšce En lâespĂšce, nous sommes en matiĂšre contractuelle puisquâil sâagit dâun contrat de travail de sorte quâil est possible de sâinterroger sur la survie ou non de la loi disposition de la loi nâindique expressĂ©ment quâelle est dâapplication revanche, une loi consacrant une sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s rĂ©pond bien Ă des considĂ©rations dâordre public particuliĂšrement impĂ©rieuses dans la mesure oĂč une grande partie de la doctrine semble considĂ©rer que l'ordre public social impose l'application immĂ©diate aux contrats de travail en cours et conclus avant leur entrĂ©e en vigueur des lois nouvelles ayant pour objet d'amĂ©liorer la condition ou la protection des Le Directeur des ressources humaines se trompe en affirmant que les contrats de travail doivent rester soumis Ă la loi ancienne et que la loi nouvelle nâest pas dâapplication immĂ©diate.
Voiciles articles du code affichée par page de 25 paragraphes ;vous pouvez cliquer sur le numéro de la page pour voir les 25 paragraphes d'articles correspondantes . Article 374 : L'interprÚte qui, en matiÚre pénale, civile ou administrative, dénature sciemment la substance de déclarations orales ou de documents traduits oralement, est puni des peines de faux
LOI N° 2020-490 DU 29 MAI 2020 RELATIVE AU NOM ARTICLE 1 Toute personne doit avoir un nom et un ou plusieurs prĂ©noms. Le nom sâacquiert par la filiation ou par la dĂ©cision de lâautoritĂ© administrative ou judiciaire. Le nom est immuable, imprescriptible et inaliĂ©nable, sauf les cas prĂ©vus par la loi. ARTICLE 2 Lâenfant nĂ© dans le mariage porte le nom de son pĂšre. Il y est ajoutĂ© le nom de sa mĂšre si celle-ci le demande. Si lâenfant ne porte que le nom de son pĂšre, il peut demander quâil y soit ajoutĂ© le nom de sa mĂšre. En cas de dĂ©saveu, lâenfant ne porte que le nom de sa mĂšre. ARTICLE 3 Lâenfant nĂ© hors mariage porte le nom de celui de ses parents Ă lâĂ©gard duquel sa filiation est Ă©tablie. Lorsque sa filiation est Ă©tablie simultanĂ©ment Ă lâĂ©gard des deux parents, il porte le nom du pĂšre. Il y est ajoutĂ© le nom de sa mĂšre, si celle-ci le demande. Si lâenfant ne porte que le nom de son pĂšre, il peut demander quâil y soit ajoutĂ© le nom de sa mĂšre. Lorsque la filiation est Ă©tablie en second lieu Ă lâĂ©gard du pĂšre, le nom de ce dernier est, Ă sa demande, ajoutĂ© au nom de la mĂšre. NĂ©anmoins, en ce cas, et sur consentement de la mĂšre donnĂ© oralement lors de la dĂ©claration de reconnaissance faite par le pĂšre, ou reçu sĂ©parĂ©ment par un officier de lâĂ©tat civil ou un notaire, lesquels en dressent acte, lâenfant porte soit le nom du pĂšre, soit le nom du pĂšre auquel est ajoutĂ© le nom de la mĂšre. ARTICLE 4 Les enfants nĂ©s dans le mariage, des mĂȘmes auteurs, portent le mĂȘme nom. Les enfants nĂ©s hors mariage des mĂȘmes auteurs portent le mĂȘme nom, lorsque leurs filiations sont Ă©tablies simultanĂ©ment Ă lâĂ©gard des deux parents. ARTICLE 5 Lorsque le pĂšre et la mĂšre ou lâun dâentre eux porte un nom double, ils ne peuvent transmettre que le seul nom du pĂšre Ă leurs enfants nĂ©s dans le mariage. La disposition de lâalinĂ©a 1 du prĂ©sent article sâapplique aux enfants nĂ©s hors mariage des mĂȘmes auteurs, lorsque leurs filiations sont Ă©tablies simultanĂ©ment Ă lâĂ©gard des deux parents. ARTICLE 6 Lorsque la filiation de lâenfant nĂ© hors mariage est Ă©tablie en second lieu Ă lâĂ©gard du pĂšre et que le pĂšre et la mĂšre ou lâun dâentre eux porte un nom double, lâenfant porte le nom de la mĂšre. Toutefois, si la mĂšre y consent dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle 3 alinĂ©a 3, lâenfant ne porte que le nom du pĂšre. ARTICLE 7 Lâadoption simple confĂšre le nom de lâadoptant Ă lâadoptĂ© en lâajoutant au nom de ce dernier. En cas dâadoption par deux Ă©poux, il est ajoutĂ© au nom de lâadoptĂ© celui du mari. Si lâadoptant est une femme mariĂ©e, lâadoptĂ© porte le nom de lâadoptante en lâajoutant au sien. Dans les cas visĂ©s aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents, le tribunal peut dĂ©cider que lâadoptĂ© ĂągĂ© de moins de seize ans ne portera que le nom de lâadoptant. Si lâadoptant et lâadoptĂ© ont le mĂȘme nom, aucune modification nâest apportĂ©e au nom de lâadoptĂ©. A la demande du ou des adoptants, le tribunal peut modifier les prĂ©noms de lâadoptĂ© ĂągĂ© de moins de treize ans sans son consentement. A partir de treize ans, le consentement de lâenfant est exigĂ©. ARTICLE 8 Lâadoption plĂ©niĂšre confĂšre Ă lâenfant le nom de lâadoptant et en cas dâadoption par deux Ă©poux le nom du mari. Il y est ajoutĂ© le nom de la femme si celle-ci le demande. A la demande du ou des adoptants, le tribunal peut modifier les prĂ©noms de lâenfant de moins de treize ans. A partir de treize ans, le consentement de lâenfant est exigĂ©. ARTICLE 9 Lâenfant Ă lâĂ©gard duquel aucune filiation nâest rĂ©guliĂšrement Ă©tablie prend le nom qui lui est attribuĂ© par lâofficier de lâĂ©tat civil Ă qui sa naissance ou sa dĂ©couverte a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e. ARTICLE 10 Il est interdit aux officiers de lâĂ©tat civil de donner des noms ou prĂ©noms et de recevoir des prĂ©noms autres que ceux figurant dans les diffĂ©rents calendriers ou ceux consacrĂ©s par les usages et la tradition. ARTICLE 11 Au cas oĂč le dernier reprĂ©sentant dâune famille dans lâordre de la descendance est mort sans postĂ©ritĂ©, le droit de relever son nom en lâajoutant aux leurs appartient Ă tous ceux qui, agissant tant pour eux que pour leurs enfants nĂ©s ou Ă naĂźtre, peuvent se rĂ©clamer dâun auteur commun avec le dĂ©funt, ayant portĂ© son nom. ARTICLE 12 Pour exercer ce droit, le demandeur doit faire une dĂ©claration devant lâofficier de lâĂ©tat civil du lieu de son domicile, dans les cinq 5 ans du dĂ©cĂšs ou, sâil est mineur, dans les cinq 5 ans qui suivent sa majoritĂ© si ce droit nâa pas Ă©tĂ© revendiquĂ© au cours de sa minoritĂ© par ses reprĂ©sentants lĂ©gaux. ARTICLE 13 La dĂ©claration est transmise au tribunal dans le ressort duquel elle a Ă©tĂ© reçue. Sur les justifications qui lui sont apportĂ©es, le tribunal, en chambre du conseil, prononce lâhomologation de la dĂ©claration et ordonne la rectification des actes de lâĂ©tat civil qui est poursuivie Ă la diligence du ministĂšre public. ARTICLE 14 En aucun cas, il ne peut y avoir adjonction dâun nom Ă un nom double et rĂ©ciproquement. ARTICLE 15 Nul ne peut porter de nom ni de prĂ©nom autres que ceux exprimĂ©s dans son acte de naissance. NĂ©anmoins, toute personne justifiant dâun intĂ©rĂȘt lĂ©gitime peut solliciter du tribunal, dans les conditions prĂ©vues pour la rectification dâun acte ou jugement relatif Ă lâĂ©tat civil, la modification ou la suppression de prĂ©nom ou lâadjonction de nouveaux prĂ©noms Ă ceux mentionnĂ©s sur son acte de naissance. ARTICLE 16 Tout agent public ou officier public ou ministĂ©riel doit dĂ©signer les personnes dans les actes% expĂ©ditions ou extraits quâil rĂ©dige, par leurs nom et prĂ©noms rĂ©guliers. Cette disposition ne fait pas obstacle Ă ce quâun surnom ou un pseudonyme, connu du rĂ©dacteur soit ajoutĂ© aux nom et prĂ©noms rĂ©guliers. ARTICLE 17 Le porteur dâun nom ou ses descendants, mĂȘme sâils ne portent pas eux-mĂȘmes ce nom, peuvent sâopposer, sans prĂ©judice de dommages intĂ©rĂȘts, Ă ce quâil soit usurpĂ© ou utilisĂ© par un tiers, Ă titre de nom, surnom ou pseudonyme. ARTICLE 18 Toute personne peut demander pour son compte et pour celui de ses enfants mineurs nĂ©s ou Ă naĂźtre, Ă porter le nom de lâun de ses ascendants. ARTICLE 19 Les personnes qui, bien quâissues dâun auteur commun nâen portent pas le nom, peuvent demander collectivement tant pour leur compte que pour le compte de leurs enfants mineurs nĂ©s ou Ă naĂźtre, Ă porter le nom de cet auteur commun. ARTICLE 20 Toute personne qui, par application des articles 18 et 19 prĂ©cĂ©dents, demande un changement de nom, adresse Ă cette fin une requĂȘte au tribunal de son lieu de domicile. Sâil sâagit dâune requĂȘte collective, celle-ci est adressĂ©e au tribunal du lieu de domicile de lâun quelconque des requĂ©rants. Le tribunal statue aprĂšs conclusions Ă©crites du ministĂšre public. ARTICLE 21 La prĂ©sente de loi abroge la loi n°64-373 du 7 octobre 1964 relative au nom, telle que modifiĂ©e par la loi n°83-799 du 2 aoĂ»t 1983 et la loi n° 64-381 du 7 octobre 1964, relative aux dispositions diverses applicables aux matiĂšres rĂ©gies par la loi sur le nom. ARTICLE 22 La prĂ©sente loi sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire et exĂ©cutĂ©e comme loi de lâEtat.