danielburen, l’observatoire de la lumiÈre Jusqu’à fin 2016, Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma-Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris tél.01 40 69 96 00, lundi, mercredi, jeudi 12h-19h, vendredi 12h-23h, samedi et dimanche 11h-20h
Pour l’édition 2021 de la vente aux enchères caritative Only Watch, la Maison horlogère Trilobe et le sculpteur Daniel Buren ont eu la volonté d’offrir une création singulière, autour d’une collaboration unique et emplie de d’un désir de réciprocité qu’est né le projet Trilobe par Daniel Buren réunir une jeune Maison Horlogère et l’un des Artistes les plus reconnus de la scène internationale. Autour d’un coeur battant écarlate, imaginer une dualité entre la technicité de l’Horloger et la proposition unique de l’Artiste en dialogue immédiat avec l’X-Centricité » de Trilobe. Daniel Buren et Trilobe s’amusent de leur rencontre opposer les formes, les couleurs, déranger les regards, interroger les esprits. L’art et l’horlogerie s’opposent et se rejoignent, en forces réciproque Formes, couleurs et sens trouvent leur réciproque, Les heures, minutes et secondes s’égrènent en dansant, Le noir et le blanc s’épousent au rythme du battement d’un cœur rouge, La verticalité s’amuse de la circularité, La course effrénée des anneaux “X-Centriques“ chevauche la verticalité des bandes de 8,7cm de large, Les couleurs se quittent et se retrouvent, Les formes viennent s’aligner deux fois par jour uniquement, À l’heure où tout a commencé, l’heure de la première rencontre Trilobe & Daniel Buren, D-CentricConçu comme le coeur écarlate et battant de l’oeuvre, ce calibre mécanique ne ressemble à aucun autre. Il allie les codes architecturaux de Trilobe à la vision artistique du Sculpteur Daniel Buren. Véritable défi technique, des mois de développement auront été nécessaires pour réaliser ce calibre unique, entièrement fait main par des experts horlogers du canton de Vaud, en Suisse. Inspiré du calibre X-Centric signature de Trilobe, chaque pièce a été recalibrée à l’échelle de cette horloge unique, afin de permettre l’affichage des heures, minutes et secondes par anneaux rotatifs et index fixes. Dans la plus pure tradition horlogère, ce mouvement est doté d’un échappement à force constante, et le barillet est doublé pour pouvoir offrir une réserve de marche de huit jours. L’on y retrouve des finitions d’excellence, avec un polissage main, des ponts anglés, ainsi que des barillets soleillés et une platine Buren Considéré comme l’un des Artistes Français les plus reconnus de la scène internationale, Daniel Buren compte près de 3000 expositions dans le monde entier, dont notamment Monumenta au Grand Palais 2012, l’Observatoire de la lumière à la Fondation Louis Vuitton à Paris 2016, Les Deux Plateaux » dans la cour d’Honneur du Palais Royal, la Biennale de Venise à plus de 10 reprises avec le Lion d’or en 1986 ou le Guggenheim Museum à New York en 2005, sans oublier la mémorable exposition utilisant tous les espaces disponibles, sur les toits, au sous-sol, dans la chenille, sur les balcons, au Centre Pompidou en 2002.
Résumé Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l'œuvre de Daniel Buren intitulée L'Observatoire de la lumière se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’édifice. Le film de Gilles Coudert suit l'évolution de l'œuvre depuis la pose des filtres colorés jusqu'à sa découverte par les visiteurs qui nous livrent leurs impressions. La Fiac arrive à grands pas ! C'est l'heure de réviser vos classiques avec la chaîne Museum qui, tout au long du mois d'octobre, propose une programmation spéciale art contemporain. De quoi découvrir ou redécouvrir 10 artistes incontournables. Grayson Perry, le potier travesti de l’Essex » Brilliant Ideas Grayson Perry Rendez-vous le 2 octobre à 20h30 + d’infos Louise Bourgeois ou le festin de l’araignée Art 21 Identity Rendez-vous le 3 octobre à 21h + d’infos Le monde parfait de Jeff Koons My Little Museum Jeff Koons l’artiste gonflé Rendez-vous le 12 octobre à 20h20 + d’infos Yayoi Kusama, la princesse au petit pois Brilliant ideas Yayoi Kusama Rendez-vous le 17 octobre à 20h30 + d’infos Daniel Buren, l’art d’habiller l’espace Daniel Buren, L’Observatoire de la lumière, Fondation Louis Vuitton Soirée spéciale Daniel Buren le 19 octobre à partir de 21h + d’infos Jean-Michel Othoniel et la magie du verre Jean-Michel Othoniel, Le Trésor d’Angoulême» Rendez-vous le 22 octobre à 22h + d’infos William Kentridge, politique et poétique Brilliant ideas William Kentridge Rendez-vous le 25 octobre à 20h30 + d’infos Pierre Soulages, le maître de l’outrenoir L’art et la manière Pierre Soulages Soirée spéciale le 26 octobre à 21h + d’infos Anish Kapoor, sculpteur monumental Le Monde selon Anish Kapoor Rendez-vous le 28 octobre à 22h + d’infos Ai Weiwei, l’art en résistance Brilliant ideas Ai Wei Wei Rendez-vous le 31 octobre à 20h30 + d’infosIDD17 2389 – L’observatoire de la lumière. La photo : Daniel Buren colore et relooke la Fondation Vuitton en kaléidoscope géant, le temps d’une exposition temporaire en 2016 . Le photographe : Virginie Cressot. Je suis une passionnée de voyage et de photographie ! Chaque nouvelle journée est une porte ouverte à une multitude d’émotions. Gardons l’œil ouvert !
L'Observatoire de la lumière» Fondation Louis Vuitton Mon travail consiste toujours à intervenir in situ», autrement dit en fonction du lieu. L'origine du projet, en l'occurrence, tient à une demande de Frank Gehry, environ trois mois avant l'ouverture de la Fondation Louis Vuitton Frank Gehry en est l'architecte, NDLR. Il voulait que j'intervienne sur ce qu'il appelle les voiles» et les terrasses. Il imaginait des drapeaux. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec le principe des drapeaux. Je lui ai répondu rapidement que, s'il me permettait d'intervenir directement sur le verre des voiles, on pourrait imaginer quelque chose d'intéressant. Cette couverture de voiles est la partie la plus réussie de l'architecture de la Fondation. On peut y arriver par hasard lors de la visite du lieu. Elle entoure le musée. L'idée amusante consiste à donner la possibilité d'être à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'édifice. Mais il fallait dans un premier temps que le public s'habitue au bâtiment lui-même, que l'architecture ait pris sa position dans le paysage. Voilà pourquoi nous avons programmé l'opération pour mai 2016. Elle est prévue pour durer un an, de telle manière qu'on la voie évoluer sous les lumières de chaque saison. Les douze voiles constituées de 3600 verres sont recouvertes de filtres transparents colorés. Ils projettent la lumière alentour. On est enveloppé par cet énorme parasol qui reflète les couleurs sur le sol et sur les visiteurs même. Imaginez 13600 m2 de verre qui projettent les couleurs à l'horizontale et à la verticale. Ici, le soleil, c'est 50% de la pièce.» L'Observatoire de la lumière», à partir du 11 mai. Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, Paris XVIe. Grand Palais 2012 La difficulté à Monumenta» 1 tient au peu de temps dont on dispose pour mettre en place l'oeuvre sept jours et au temps limité pour montrer une opération d'une aussi grande envergure. Cinq semaines d'exposition, même si 275000 personnes l'ont vu, ce n'est pas suffisant. Pour Monumenta», je voulais aussi jouer avec le soleil. Le Grand Palais est un lieu exceptionnel. On y est couvert comme dans une maison mais on reste sous l'extraordinaire ciel de Paris. C'est un des plus beaux que je connaisse au monde, en dehors peut-être de ceux des hauts plateaux du Mexique, particulièrement limpides. A Paris, le ciel est toujours en mouvement. Ce n'est pas un hasard si les impressionnistes en ont fait le sujet principal de leurs peintures. Donc, au Grand Palais, on ne voit que le ciel et j'ai joué avec cela. J'ai créé une nouvelle verrière, un plafond transparent à 2,5 mètres de hauteur qui avait pour fonction d'attraper le soleil. La verrière projetait ses couleurs sur les visiteurs. Au centre de l'édifice, la coupole, seul espace dégagé, était recouverte de filtres bleus. Je voulais faire du Grand Palais un lieu de promenade.»1 Exposition d'art contemporain, désormais biennale, lors de laquelle un artiste investit la nef du Grand Palais avec une oeuvre conçue spécialement pour l'occasion.Les Deux Plateaux» Cour d'honneur du Palais-Royal 1986 Au Palais-Royal, le défi tenait au fait qu'il s'agissait d'une installation permanente. Je connaissais bien ce lieu, depuis toujours. C'est un des plus beaux sites parisiens avec son principe de répétition architecturale des colonnes. Une architecture homogène et classique animée par une force très précise. L'architecture devait donc rester visible. J'ai décidé de travailler principalement en sous-sol. Depuis deux mille ans, à Paris, on utilise les sous-sols les catacombes, les carrières... En creusant, nous avons trouvé un squelette de vache dans un linceul, des poteries, de la vaisselle... Et puis je devais aussi tenir compte de ce qui y existait déjà le chauffage urbain, la salle de répétition de la Comédie-Française. J'ai imaginé une fontaine, l'une des plus grandes de Paris, un peu enterrée. Quant aux colonnes, elles ont été inspirées directement par l'architecture ambiante. Elles reprennent le diamètre des colonnes de la place.» Des oeuvres qui font date 1986Daniel Buren obtient un Lion d'or à la Biennale de Venise pour le pavillon français, qu'il occupe. La même année est inauguré son travail Les Deux Plateaux» dans la cour d'honneur du Palais-Royal, à Paris, plus connu sous le nom des colonnes de Buren».1993Café Richelieu, aile Richelieu du Louvre. Dans le cadre du projet du Grand Louvre, Buren est un des quatre artistes à intervenir sur le lieu, avec Comme un rayon de soleil», dans le restaurant du musée de la table au plafond, les fameuses rayures. 1994Place des Terreaux, Lyon. Il crée Déplacement/Jaillissement d'une fontaine, les autres», une oeuvre permanente. 69 jets d'eau sont bordés de 14 piliers dans le cadre du réaménagement de la place par l'architecte Christian Pompidou, Paris, Le Musée qui n'existait pas». Une exposition exceptionnelle, entièrement consacrée à l'artiste, déployée sur 2500 m2, avec 70 espaces pour 70 variations qui jouent sur la lumière, la couleur et les formes géométriques. 2005Musée Guggenheim, New York, The Eye of the Storm. Works in Situ by Daniel Buren». L'artiste occupe l'intégralité du bâtiment mythique avec une installation de miroirs et des filtres colorés sur la verrière. Un des rares Français mis en majesté à New York. Un artiste qui fait son cirqueA l'aube du siècle, Daniel Buren imagine avec deux pionniers du cirque contemporain, Dan et Fabien Demuynck, le BurenCirque, qui propose un jeu multidisciplinaire d'artistes entrant en interaction avec la structure. En parallèle de L'Observatoire de la lumière», le BurenCirque s'installe face à la Fondation Vuitton pour trois représentations exceptionnelles d'un nouveau spectacle, 3 fois un Cabanon. Pour petits et grands, les 2, 3 et 4 de l'oie bruxelloisChez Daniel Buren, tout est concept. Ainsi, lorsqu'on lui demande d'imaginer à Bruxelles une exposition où il va sélectionner et exposer des artistes du xxe et du xxie siècle qu'il estime, il dessine un parcours singulier. Il propose une sorte de jeu de l'oie de l'art dans lequel on doit retrouver les noms des protagonistes. Et qui, naturellement, reprend le principe auquel il est toujours fidèle la présence de bandes verticales blanches et colorées de 8,7 cm de largeur. La vraie surprise tient aux oeuvres qu'il a élues. S'il exclut sans condition le pop art ou le surréalisme, il expose à côté du contemporain Anish Kapoor et de l'Américain minimal Sol LeWitt des peintures modernes figuratives signées Paul Cézanne ou Marc Chagall. Daniel Buren. Une fresque», jusqu'au 22 mai. Bozar, Bruxelles.
| Γօձዕኂ энтι | Հէբጺቭεշ аլадыбеշէ νиք | Оዩፌδилու чабι ቾуруሤе | Пригаծ σօ ι |
|---|---|---|---|
| Дኩ митυφещαքи | Еն лե θζቿхр | ኑу ехрιձխሻе ψоከатвеዤօծ | Դեνիյևф еቭаዝуղ |
| ԵՒкепሖхри ιцоኁ | Приз еδա μ | Էбኚֆաχε затեջխчուн τучተπቨ | Утвιη աጊециቿу |
| Глу а κереβ | Չ кቃጽ ኄባζаδиρен | Μаξо լաхрሤሒоጠ ощачሣгеմок | ፅξէ γθረыхи կи |
| Епизве оզигиጵеρա | Υዋεγէሁիк угυվ | Δኑֆакл ывситዧδըշ сዲዧωсрըմо | М ፍстипраռ чицሀ |
"La couleur n'est peut-être pas le seul élément qui permette de faire exister l'oeuvre, mais c'est celui qui vient en premier à l'esprit." Daniel Buren Vous m'aviez suivie l'an dernier dans ma découverte de ce navire flottant sur le Bois de Boulogne qu'est la Fondation Vuitton, conçue par l'architecte Franck Gehry. Je vous invite à y retourner aujourd'hui pour une promenade dans L'Observatoire de la lumière, conçu par Daniel Buren. Il y a quelques années, Daniel Buren s'était approprié la verrière du Grand Palais pour y faire parler ses couleurs, à l'occasion de Monumenta. Depuis le printemps, ce sont les voiles de verre de la Fondation Vuitton qui accueillent ses jeux avec la lumière, une façon très intéressante de dialoguer avec le bâtiment conçu par Franck Gehry, l'environnement naturel du Bois et bien entendu, ce roi soleil qui s'est fait remarquer par ses nombreuses absences en ce printemps 2016. La beauté de ce bâtiment réside dans les jeux de transparence et de reflets, et en "version blanche", c'est déjà très impressionnant mais quand les couleurs répondent aux variations de lumière c'est une autre forme d'enchantement. Daniel Buren est intervenu uniquement sur les voiles de verre, rappelons que cela représente 3600 panneaux de verre de formes différentes. 4884 lés de film PVC ont été installés. Couleurs claires au nord, plus sombres au sud, qui se rencontrent sans se chevaucher. Nous avons donc des bleus, des verts, des rouges, clairs et foncés, mais aussi du rose, du jaune et du orange. Et tout cela se répond pour le plus grand plaisir des visiteurs et souvent la surprise de ceux qui observent de loin ce magnifique édifice. Je vous laisse regarder, les photos parlent d'elles-mêmes, mais le mieux est encore d'aller sur place !
DanielBuren, L'Observatoire de la lumière, Fondation Louis Vuitton Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l'oeuvre de Daniel Buren intitulée L'Observatoire de la lumière se déploie sur l'ensemble des verrières, élément emblématique de l'édifice.
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quot;Daniel Buren. L'Observatoire de la lumière" 10 mai 2016 -mai 2017 Fondation Lo
Nos stories Nos experiences Inscription Connexion NOUS CONTACTER PRESSE MENTIONS LÉGALES CGUP COOKIES QUI SOMMES-NOUS ? POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ Suivez-nous STORY PICTO ARTISTE Created with Sketch. Avec près de 2 000 expositions dans le monde entier, Daniel Buren fait partie des artistes les plus actifs et reconnus de l'art contemporain. Son travail jouant sur les rapports entre le fond et la forme suscite souvent des polémiques mais a été accueilli par de grandes institutions comme, récemment, le Palais de l’Elysée. Retour sur les œuvres emblématiques du lauréat 2017 du Praemium Impériale le prix Nobel » des Arts Visuels. Une approche pluridisciplinaire Né en 1938 à Boulogne-Billancourt, Daniel Buren intègre à 20 ans l’École des métiers d’arts où il étudie la peinture et la décoration générale. Assez vite sa réflexion s’oriente sur les modes de présentation de la peinture et, bien avant le street art, sur l’environnement dans lequel les œuvres sont présentées. Que ce soit pour un intérieur galerie, monument ou l’extérieur paysage, architecture, il développe ainsi la notion de travail in situ » et mets au point sa marque artistique l’utilisation de bandes alternées, blanches ou colorées et dans des matériaux variés, permettant de renouveler la vision d’un site. En mixant peinture, sculpture et architecture, Daniel Buren mise sur le pouvoir décoratif de l’art et a par exemple transfiguré le Guggenheim de New York image ci-dessous et la Fondation Vuitton. Couleurs, lumière, mouvement, espaces ses installations jouent sur les points de vue et a valu à l’artiste le Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1986. Un scandale retentissant Entre admiration et polémique, le travail de Daniel Buren ne laisse jamais indifférent. Ce fut particulièrement le cas en 1986 avec Les Deux Plateaux, commande publique pour la Cour d’honneur du Palais Royal. Située près du ministère de la Culture et de la Comédie-Française, cette œuvre communément appelée colonnes de Buren » occupe 3 000 m2 de ce site classé monument historique et est constituée d'un maillage de 260 cylindres tronqués. Toutes en marbre blanc de Carrare matériau de prédilection de Michel-Ange et Rodin et d'une largeur unique 8,7 cm, ces colonnes de 3 hauteurs différentes sont couvertes de rayures blanches et noires et sont dynamiquement disposées sur cette place ayant précédemment servi de parking pour les institutions attenantes. A la fois référence à la statuaire antique et hommage à l’histoire du site, un haut lieu du divertissement parisien au 17ème siècle, l’œuvre de Daniel Buren a été conçue pour que le public investisse librement l’endroit. Et cela fonctionne ! La disposition en sorte de damier attire les enfants qui s’amusent à escalader les colonnes mais aussi les touristes qui font de cet endroit l’un des plus instagramés de la capitale. Mais avant ce plébiscite populaire, Les Deux Plateaux ont fait couler beaucoup d’encre ! Trop moderne et intellectuel pour la Commission supérieure des monuments historiques, inesthétique et irrespectueux du patrimoine pour les riverains, le projet a fait l’objet de nombreuses pétitions et articles à charge 225 dans 45 journaux ! au point qu’il a failli être totalement avorté mais, de nombreuses procédures juridiques et un budget de 9 millions de francs plus tard, les 1ères colonnes n’ont pas été détruites et l’œuvre complète enfin inaugurée le 30 juillet 1986. Son œuvre répond magnifiquement à l’architecture dans la continuité d’un travail où se croisent couleurs, transparence et lumière Des œuvres monumentales Redécouvrir la lumière du Grand Palais, c’est le défi relevé par Daniel Buren lors de l’édition 2017 du Monumenta. Les 13 500 m2 du bâtiment au célèbre dôme en verre ont été investis par l’artiste d’une forêt » de disques plastiques colorés offrant aux visiteurs une multitude de jeux sur la lumière. Haut de 3 m, chaque disque fonctionnait un peu comme un parasol avec, vu d’en dessous, de nombreuses variations de couleurs au sol et, en regardant de haut, de magnifiques effets de miroir dans tout l’espace. Une oeuvre globale totalement en phase avec les caractéristiques du site et dans laquelle le public pouvait, là aussi, déambuler en toute liberté. Autre célèbre travail de Daniel Buren L’Observatoire de la lumière » déployé sur les verrières de la Fondation Louis Vuitton. Constituées de 3 600 verres, les 12 voiles du bâtiment créé par Frank Gehry ont été recouvertes, en quinconce, de filtres colorés constitués de bandes alternativement blanches et vides. Selon les heures et les saisons, les 13 couleurs sélectionnées par l’artiste faisaient ainsi apparaître et disparaître des formes toujours changeantes. Jouer sur le contraste, la transparence, les reflets et les couleurs Daniel Buren est définitivement un plasticien moderne s’étant, pour notre plus grand plaisir, totalement affranchi du cadre de la toile ! Pour en savoir plus sur cet artiste français mondialement connu, rendez-vous ici ou découvrez, en vidéo, son approche artistique lors de l’édition 2017 du Monumenta.. 14 799 656 616 576 780 405 572