ModĂšlesde lettres pour « restitution un objets »: 3 rĂ©sultats. Formulaire de restitution d'objet placĂ© sous main de justice. Demande de formulaire de restitution d'objet placĂ© sous main de justice. [+] RĂ©sumĂ©. Tarif 1 € + d'infos Commander. Demande de remboursement Ă  l'architecte (refus de prĂȘts bancaires) Vous aviez signĂ© un contrat avec un architecte en vue d'une
Caen Conference, symposium - Europe Topography and urban planning in Ancient Rome Dans le cadre du projet Plan de Rome virtuel», l’équipe ERLIS organise, un colloque international rĂ©unissant les principaux spĂ©cialistes actuels de la Rome antique. Il s’agit cette fois de se concentrer plus particuliĂšrement, sur des questions de topographie, d’urbanisme, de forme urbaine». Les communications contribueront d’une maniĂšre ou d’une autre au travail de restitution virtuelle de la Rome de 320 ap. mais les sujets abordĂ©s seront divers questions de localisation et d’identification des Ă©difices, rĂ©seau viaire, habitat et commerces, espaces verts, adduction d’eau et assainissement, relief
 Émergeront aussi des thĂ©matiques particuliĂšres telles que la prĂ©sence des premiers Ă©difices chrĂ©tiens au dĂ©but du IVe siĂšcle, l’état physique des bĂątiments publics et privĂ©s que peut-on savoir de l’état de dĂ©gradation de certains d’entre eux Ă  cette Ă©poque?, l’ambiance sonore de la ville
 Read announcement Bayeux Conference, symposium - Prehistory and Antiquity International birthday conference of the Association for the Promotion of Research into the Bronze Age On n’a pas tous les jours vingt ans ! Depuis sa crĂ©ation en 1999, l’Association pour la promotion des recherches sur l’ñge du Bronze s’emploie Ă  structurer les activitĂ©s et Ă  rĂ©unir les chercheurs travaillant sur cette pĂ©riode, en France comme en Europe occidentale. Ce colloque anniversaire est l’occasion de revenir Ă  Bayeux, lieu de sa crĂ©ation, et de proposer une rĂ©trospective des actions de l’association, mais Ă©galement de porter un regard sur l’évolution qu’a connue la discipline durant cet intervalle. Comment se sont renouvelĂ©es les mĂ©thodes et les pratiques ? Quelle perception avons-nous aujourd’hui de l’ñge du Bronze et quels problĂ©matiques et enjeux doivent ĂȘtre envisagĂ©s pour demain ? Read announcement Caen Call for papers - History 2019 study day of the Architectural Ancient Baked Earth Network La 5e journĂ©e d’actualitĂ© du rĂ©seau de recherches sur les terres cuites architecturales antiques, mĂ©diĂ©vales et modernes se dĂ©roulera le vendredi 15 mars 2019 Ă  Caen Calvados. Elle est organisĂ©e par le Centre Michel de BoĂŒard-Craham Ă  l’universitĂ© de Caen Normandie. Comme lors des prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions, une partie de la journĂ©e devrait ĂȘtre consacrĂ©e Ă  l’actualitĂ© de la rĂ©gion d’accueil, la Normandie, oĂč plusieurs structures de production de TCA ont Ă©tĂ© mises au jour ces derniĂšres annĂ©es, tandis que l’autre partie devrait concerner l’actualitĂ© extrarĂ©gionale et Ă©trangĂšre. Read announcement Caen Call for papers - Modern The archaeology of contemporary conflicts - methods, contributions, issues Depuis plus d’une dĂ©cennie, l’archĂ©ologie contemporaine s’est appropriĂ©e ce nouvel objet d’étude que sont les conflits de l’ùre contemporaine. Ce champ de recherche encore jeune, dont la pertinence est de moins en moins disputĂ©e Ă  mesure que se succĂšdent les dĂ©couvertes, a vu l’émergence de questions spĂ©cifiques auxquelles les archĂ©ologues n’avaient que peu ou pas Ă©tĂ© confrontĂ©s jusqu’alors. Read announcement Caen Conference, symposium - Middle Ages Excavations, study and inventory large collections of artefacts in preventive archaeology En prenant l'exemple des immenses dĂ©potoirs urbains de la fin du Moyen Âge et de l'Ă©poque moderne, cette table ronde envisagera de maniĂšre pluridisciplinaire le traitement des grands ensembles de mobilier archĂ©ologique. Read announcement Caen Vieux Conference, symposium - History Comparative approaches to games through the ages and across civilisations - from toys to practices Nous nous intĂ©resserons au cours decette manifestation au jeu Ă  travers les Ăąges et les civilisations, de l'AntiquitĂ© classique au monde contemporain. Nous aurons l’occasion d’approfondir les questions posĂ©es par le jeu, ses objets associĂ©s et ses pratiques, mais aussi de partager avec un public plus large que le seul milieu des spĂ©cialistes ces problĂ©matiques qui soulĂšvent de maniĂšre comparatiste une rĂ©flexion sur notre sociĂ©tĂ© contemporaine. L’étude de la culture matĂ©rielle offre en effet une clĂ© d’accĂšs privilĂ©giĂ©e Ă  l’histoire des sociĂ©tĂ©s anciennes, mais aussi plus rĂ©centes. Read announcement Caen Conference, symposium - History Cultural transformations in Norman medieval worlds 8th-12th century - objects, actors and mediators Many objects can be subject to cultural transfers and their study is particularly important in order to understand the Norman worlds at the frontiers of Christianity, such as in the Scandinavian world, Eastern Europe and the Mediterranean Sea. This conference will also be the occasion to reflecton the organisation of our current understanding by examining the relevance of analytical frameworks according to the categories of objects material and immaterial, their capacity or ability to undergo transformations or their mobility. Finally, the conference will examine the role and involvement of the actors of cultural transfers depending on their status or function, but also on their ability to initiate or promote a transfer. Read announcement Caen Call for papers - Epistemology and methodology Archeological diagnosis as a research tool Le sĂ©minaire organisĂ© Ă  Caen par l’Inrap et ses partenaires a pour objet le diagnostic archĂ©ologique comme acte scientifique et outil de recherche. Il s’inscrit dans un dĂ©bat aussi ancien que la pratique du diagnostic archĂ©ologique lui-mĂȘme et souhaite le prolonger. Pionnier il y a une trentaine d’annĂ©es, assez couramment pratiquĂ© sur l’ensemble du territoire depuis vingt ans, le diagnostic a en effet suscitĂ© depuis 1993, et surtout depuis la mise en place de la loi de 2003, la publication d’une sĂ©rie de tables rondes ou de sĂ©minaires organisĂ©s par l’État et par l’Inrap Read announcement Caen Study days - Prehistory and Antiquity Historians' approach to images The analysis and exploitation of iconographical documents in ancient history Cette journĂ©e d’étude a pour objectif de faire se rencontrer des jeunes chercheurs doctorants et jeunes docteurs afin de rĂ©flĂ©chir aux mĂ©thodes d’analyse iconographique en histoire ancienne et aux problĂšmes qu’elles suscitent, quelle que soit la nature du document fresque, cĂ©ramique peinte, sculpture, orfĂšvrerie, mosaĂŻque
. On accordera une attention toute particuliĂšre aux contextes spatial et chronologique, ainsi qu’aux apports de l’interdisciplinaritĂ© archĂ©ologie, histoire de l’art, anthropologie, sĂ©miologie, numismatique
. Des temps importants seront consacrĂ©s aux discussions aprĂšs chaque communication pour que cet atelier puisse ĂȘtre surtout un lieu d’échange et de formation collective. Read announcement Caen Conference, symposium - Middle Ages Material culture, an object at issue Anthropology, archaeology and history Alors que, dans les annĂ©es 1960-1970, le concept de culture matĂ©rielle a Ă©tĂ© un outil heuristique important, mobilisĂ© par historiens et archĂ©ologues, il a depuis connu un relatif effacement. Son utilisation a permis de faire converger de nombreuses problĂ©matiques et d’intĂ©grer les objets dans leur matĂ©rialitĂ© mĂȘme, et non seulement dans leur reprĂ©sentation Ă©crite. La convergence entre archĂ©ologie et histoire, de mĂȘme d’ailleurs qu’un certain usage de l’ethnographie ont Ă©tĂ© liĂ©s au dĂ©sir de connaĂźtre les conditions de vie des plus humbles, c’est-Ă -dire non pas des marginaux et des exclus, mais des travailleurs dont l’activitĂ© a rendu possible la croissance mĂ©diĂ©vale comme la reprise du XVe siĂšcle. Le but de cette premiĂšre rĂ©union en 2015 sera double Ă©tudier l’historiographie de la culture matĂ©rielle et dĂ©finir un programme scientifique qui permette de progresser dans notre comprĂ©hension de cet objet d’étude. Read announcement Caen Conference, symposium - History Autour des machines de Vitruve Lñ€ℱingénierie romaine textes, archéologie et restitution L’équipe caennaise, depuis longtemps spĂ©cialisĂ©e dans l’étude des textes scientifiques et techniques, dans l’édition de Vitruve et la restitution virtuelle des machines de l’AntiquitĂ© propose une rencontre interdisciplinaire prenant appui sur le contenu de l’Ɠuvre de Vitruve pour faire un point sur l’état des connaissances dans les domaines de l’ingĂ©nierie romaine. Read announcement Bayeux Conference, symposium - History Lñ€ℱobjet au Moyen Âge et à lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©poque moderne fabriquer, échanger, consommer et recycler XIe congrÚs de la société d'archéologie médiévale, moderne et contemporaine Trente ans aprĂšs le premier congrĂšs organisĂ© par la sociĂ©tĂ© d’archĂ©ologie mĂ©diĂ©vale sur le mobilier cĂ©ramique, ce colloque international a pour objectif de remettre la culture matĂ©rielle et l’objet archĂ©ologique au cƓur du dĂ©bat historique. Il vise Ă  dresser un Ă©tat de la recherche pour les pĂ©riodes mĂ©diĂ©vale, moderne et contemporaine en n’excluant aucune catĂ©gorie d’objet cĂ©ramique, mĂ©tal, matĂ©riaux organiques, verre. Cette approche est envisagĂ©e sous quatre angles thĂ©matiques la fabrication, les Ă©changes, la consommation et le recyclage qui feront chacun l’objet d’une session alimentĂ©e par des prĂ©sentations de synthĂšse. Read announcement Caen Call for papers - History Vitruvian machines Roman engineering, texts, archaeology and reconstruction L’équipe caennaise, depuis longtemps spĂ©cialisĂ©e dans l’étude des textes scientifiques et techniques, dans l’édition de Vitruve et la restitution virtuelle des machines de l’AntiquitĂ© propose une rencontre interdisciplinaire prenant appui sur le contenu de l’Ɠuvre de Vitruve pour faire un point sur l’état des connaissances dans les domaines de l’ingĂ©nierie romaine. En amont du texte de Vitruve, il s’agit de comprendre comment s’est constituĂ© le savoir mĂ©canique romain, en aval, d’étudier l’évolution et l’importance de la mĂ©canique romaine jusqu’à la fin du Ve siĂšcle et, au-delĂ , de s’intĂ©resser Ă  l’influence de Vitruve sur les architectes-ingĂ©nieurs de la Renaissance. L’aire gĂ©ographique prise en compte est celle de l’extension territoriale maximale de l’empire romain. Les communications porteront sur les textes De Architectura, textes techniques, littĂ©rature commune », l’iconographie, les sources archĂ©ologiques restes de machines et traces de leur emploi et les restitutions qui peuvent en ĂȘtre proposĂ©es. Restitution » est ici Ă  prendre au sens large descriptions techniques, dessins, maquettes physiques et virtuelles. Read announcement Caen Study days - Europe Faut-il revisiter le  village désertĂƒÂ©Ă‚ » ? La publication en 2010 de l’ouvrage Deserted village revisited, par nos collĂšgues britanniques dans le cadre des travaux du Medieval Settlement Research Group, puis la tenue de leur assemblĂ©e annuelle en mars 2012 sur Wharram past, present and future », tĂ©moignent de la persistance de l’intĂ©rĂȘt portĂ© par nos collĂšgues britanniques aux habitats ruraux du bas Moyen Âge, un intĂ©rĂȘt que l’on rencontre Ă©galement dans d’autres pays d’Europe centrale en RĂ©publique tchĂšque autour de J. Klapst par exemple. MalgrĂ© l’élargissement et la prise en compte plus frĂ©quente des sites des derniers siĂšcles du Moyen Âge et de l’Époque moderne ou des phases tardives de l’occupation dans les travaux prĂ©ventifs, il n’en demeure pas moins que les fouilles de sites appartenant Ă  ces Ă©poques sont restĂ©es jusqu’à ces derniĂšres annĂ©es minoritaires, malgrĂ© quelques opĂ©rations trĂšs notables en prĂ©ventifs comme en programmĂ©. Il a paru souhaitable d’esquisser un premier Ă©tat de nos connaissances concernant ces sites en rĂ©unissant des archĂ©ologues qui interviennent sur ces sites afin de balayer quelques unes questions que l’étude de ces sites pose Ă  partir de quelques exemples principalement septentrionaux. Cette journĂ©e sera l’occasion de dĂ©finir des thĂšmes prioritaires que nous souhaiterions approfondir par la suite Ă  l’occasion d’autres journĂ©es qui permettront d’animer un groupe de travail national en rĂ©seau. Read announcement Caen Conference, symposium - History Pots in tombs 9th-18th centuries Crossed perspectives on funerary practices in western Europe Depuis de nombreuses années, les archéologues sont confrontés au phénomÚne de dépÎt de pots à encens et/ou à eau bénite dans les tombes du IXe au XVIIIe siÚcle. Ce colloque sera lñ€ℱoccasion dñ€ℱobtenir une vision globale de cette pratique, dñ€ℱen évaluer lñ€ℱimportance quantitative telle que les sources permettent actuellement de lñ€ℱappréhender à lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©chelle de lñ€ℱEurope de lñ€ℱOuest. Il sñ€ℱagira également de savoir si ce phénomÚne est lié aux évolutions de la perception et de la compréhension de la mort, illustrés par les sources liturgiques, artistiques, la géographie des cimetiÚres et les représentations de lñ€ℱau-delà . Read announcement Bayeux Conference, symposium - History Habitat and the ground occupation in the Bronze Age to the start of the first Iron Age Table ronde de restitution de l'enquĂȘte bronze » de l'Inrap visant Ă  une synthĂšse Ă  l'Ă©chelle nationale des dĂ©couvertes concernant l'habitat et l'occupation du sol Ă  l'Ăąge du bronze et au dĂ©but de l'Ăąge du fer. Read announcement Caen Conference, symposium - History "Men in the field" 2 archaeological approaches to agricultural economies La deuxiÚme édition des  hommes aux champs » fait suite à une précédente rencontre tenue à Caen en 2008 qui, pour la premiÚre fois, offrait une approche diachronique des espaces ruraux, du Néolithique au Moyen Âge, sur la base de découvertes archéologiques récentes ou de programmes de recherche scientifiques réunissant autour dñ€ℱune mÃÂȘme thématique archéologues, historiens et spécialistes de lñ€ℱenvironnement. Ce second volet est lui aussi envisagé sous le signe dñ€ℱune archéologie des terroirs inscrite dans la longue durée, mais considérée cette fois-ci sous un angle socio-économique. Lñ€ℱaccent sera mis en particulier sur les aspects méthodologiques et critiques, ainsi que sur les démarches comparatives. Read announcement Carpiquet Scholarship, prize and job offer - History Programme Coordinator Position - Oxford archéologie Grand Ouest Oxford archéologie Grand Ouest, opérateur privé dñ€ℱarchéologie préventive, recrute un coordinateur de programme pour son bureau de Caen CDD pour surcroÃt temporaire dñ€ℱactivité - possibilité à terme de CDI. Rattaché au Directeur régional, le coordinateur du programme, doté de compétences scientifiques reconnues en archéologie, sera responsable de la préparation et de la coordination des appels dñ€ℱoffre, de la définition et de la gestion du programme de travail, du suivi régulier et complet de tous les aspects administratifs et financiers des projets, ainsi que de la liaison avec les clients, les partenaires et les services de lñ€ℱEtat. Doté dñ€ℱun fort sens de lñ€ℱorganisation, il supervisera lñ€ℱensemble des aspects logistiques du programme de travail et saura agir rapidement pour répondre au besoins du bureau et du programme dñ€ℱune jeune structure. Il sera capable de démontrer un haut niveau de polyvalence et de compétences variées. Read announcement Caen Conference, symposium - Africa Centres de pouvoir et organisation de lñ€ℱespace DixiÚme colloque Histoire et archéologie de l'Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale AprÚs les sept colloques réunis à partir de 1981 sous lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©gide de la Commission de lñ€ℱAfrique du Nord du CTHS, et les deux congrÚs organisés par la Société dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tudes du Maghreb préhistorique, antique et médiéval SEMPAM à Tabarka en 2000 en partenariat avec lñ€ℱInstitut National du Patrimoine de Tunisie et à Tripoli en 2005, ce dixiÚme colloque international sur lñ€ℱhistoire et lñ€ℱarchéologie de lñ€ℱAfrique du Nord préhistorique, antique et médiévale est le premier à se tenir en France depuis treize ans. Il devrait illustrer, par son thÚme large et sa problématique propice à la confrontation des approches des archéologues et des historiens, la continuité dñ€ℱune tradition scientifique et le renouvellement actuel des recherches sur des territoires au passé exceptionnellement riche Read announcement Caen Conference, symposium - Ethnology, anthropology Archéologies d'une discipline André Lerois-Gourhan, André Georges Haudricourt et Charles Parain Ces trois journées dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tudes entendent contribuer à la connaissance des apports de Charles Parain 1893-1984, André Leroi-Gourhan 1911-1986 et André Georges Haudricourt 1911-1996 à la construction et à lñ€ℱinstitutionnalisation de lñ€ℱethnologie comme discipline, rÎles qui nñ€ℱont pas été pleinement explorés. Tous trois, en effet, déplacent la définition de lñ€ℱethnologie du cÎté du matériel, mettent en oeuvre un intérÃÂȘt pour lñ€ℱobservation des outillages, la description des processus technologiques, ou encore lñ€ℱanalyse des processus dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©volution des forces productives dans le prolongement des interrogations et des postures dñ€ℱhistoriens portant leur regard, tel Marc Bloch, sur la  civilisation matérielle ». Read announcement
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CemodĂšle de lettre : Lettre de demande de restitution du dĂ©pĂŽt de garantie Vous avez versĂ© un dĂ©pĂŽt de garantie au bailleur lors de votre entrĂ©e dans le logement. Or, Ă  la sortie des lieux, celui-ci refuse de vous le rendre alors que vous estimez ĂȘtre Ă  jour de tous vos paiements et de toutes rĂ©parations locatives.
I. PREAMBULELes prĂ©sentes Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente, de Location et de Prestation ci-aprĂšs les Conditions » sont applicables Ă  l’offre de produits et/ou de prestations de service – location, maintenance et entretien ci-aprĂšs les Produits » proposĂ©s par LEMS. Toute commande passĂ©e par le Client entraĂźne son adhĂ©sion aux Conditions dans leur version en vigueur au jour de la commande. Les conditions gĂ©nĂ©rales ou particuliĂšres du Client, ainsi que les mentions portĂ©es sur le bon de commande du Client ne peuvent prĂ©valoir sur les prĂ©sentes Conditions, sauf acceptation Ă©crite de LEMS. LEMS se rĂ©serve la possibilitĂ© de faire Ă©voluer les prĂ©sentes Conditions. Il appartient au Client de se renseigner avant toute passation de commande sur l'existence Ă©ventuelle de nouvelles PRIXLes prix des Produits sont Ă©tablis aux conditions du tarif en vigueur le jour de l'expĂ©dition des produits. Ils s'entendent hors taxes, dĂ©part du stock, non emballĂ©s, pour les rĂ©fĂ©rences, quantitĂ©s, dĂ©lais et conditions de paiement mentionnĂ©s sur l’accusĂ© rĂ©ception de commande. Tous frais d'expĂ©dition ou de transport en normal ou en express viennent en sus. Les prix sont valables un mois, sauf spĂ©cifications particuliĂšres. LEMS se rĂ©serve le droit de modifier les prix des Produits importĂ©s en fonction des variations de la paritĂ© de la monnaie du pays d'origine et des droits de douane, ceci en conformitĂ© avec la rĂ©glementation en COMMANDESLe contrat est formĂ© lorsque LEMS expĂ©die l'accusĂ© de rĂ©ception, et lorsque, pour les marchĂ©s extĂ©rieurs, les documents exigĂ©s pour son exĂ©cution, y compris les lettres de crĂ©dit et bons de livraison, sont dĂ©livrĂ©s. La commande exprime le consentement du Client de maniĂšre irrĂ©vocable ; il ne peut donc l'annuler ou la modifier Ă  moins d'un accord exprĂšs et prĂ©alable de LEMS. Dans ce cas, LEMS se rĂ©serve le droit de demander au Client une indemnisation des frais engagĂ©s main d'Ɠuvre, approvisionnement ... et des consĂ©quences directes et indirectes qui en dĂ©coulent. En outre, l'acompte Ă©ventuellement versĂ© restera acquis Ă  LEMS. Les commandes acceptĂ©es sont facturĂ©es au tarif en vigueur Ă  la date de livraison. En cas de variation du tarif et si les marchandises qui ont fait l’objet d’une mĂȘme commande n’ont pas Ă©tĂ© livrĂ©es en totalitĂ©, le solde de la commande sera facturĂ© au tarif en vigueur le jour de la livraison. Le minimum de commande est de 100 Euros HT. Toute commande infĂ©rieure Ă  100 Euros fera l'objet de frais administratifs en sus d’un montant de 30 euros PAIEMENTLes factures sont payables au siĂšge social de LEMS, par virement ou par chĂšque, Ă  30 jours date de facture. Aucun escompte ne sera accordĂ© en cas de paiement anticipĂ©. Les redevances de Prestation sont payables suivant la prĂ©sentation au Client de factures Ă©tablies terme Ă  Ă©choir et selon la frĂ©quence dĂ©finie dans le Contrat. La premiĂšre facture sera Ă©tablie Ă  la date de signature du Contrat ou de rĂ©ception de la commande. Chaque facture suivante sera Ă©mise par LEMS Ă  la fin de la pĂ©riode temps couverte par la facture prĂ©cĂ©dente. LEMS se rĂ©serve le droit de demander un acompte partiel ou total au Client dans les cas suivants - PremiĂšres commandes du Client ;- Retard ou incident de paiement des commandes prĂ©cĂ©dentes ;- Commande dont le montant est supĂ©rieur Ă  5 euros marchĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© par LEMS comme annulĂ© de plein droit faute de paiement intĂ©gral dans les dĂ©lais convenus, sans autre formalitĂ© qu'une simple mise en demeure par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception au Client restĂ©e sans effet sous huit jours. L'annulation du marchĂ© entraĂźnera la reprise des Produits par LEMS et les acomptes reçus resteront acquis par LEMS Ă  titre d'indemnitĂ© forfaitaire. Si l'expĂ©dition des Produits se trouve retardĂ©e du fait du client, LEMS pourra Ă©tablir une facture de mise Ă  disposition payable dans les mĂȘmes dĂ©lais que si l'expĂ©dition avait eu lieu Ă  la date prĂ©vue. En cas de retard de paiement, LEMS se rĂ©serve le droit de suspendre toute livraison jusqu’au rĂšglement des sommes dues, ou d’annuler les ordres en cours, sans prĂ©judices de tous recours. De plus, les retards de paiement entrainent de plein droit et sans mise en demeure le paiement d’intĂ©rĂȘts de retard Ă©gal au taux d’escompte de la Banque de France majorĂ© de deux points. ConformĂ©ment aux articles 441-6 c. com. et D. 441-5 c. com., tout retard de paiement entraĂźne de plein droit, outre les pĂ©nalitĂ©s de retard, une obligation pour le dĂ©biteur de payer une indemnitĂ© forfaitaire de 40€ pour frais de recouvrement. Une indemnitĂ© complĂ©mentaire pourra ĂȘtre rĂ©clamĂ©e, sur justificatifs, lorsque les frais de recouvrement exposĂ©s sont supĂ©rieurs au montant de l'indemnitĂ© cas de non-paiement Ă  l'Ă©chĂ©ance, la totalitĂ© de la crĂ©ance devient immĂ©diatement exigible. LEMS appliquera alors des pĂ©nalitĂ©s de retard, calculĂ©s au taux annuel de 10%, Ă  compter du 1er jour de retard jusqu'Ă  l'encaissement final de la crĂ©ance. LEMS se rĂ©serve Ă©galement le droit de suspendre l'exĂ©cution des prestations et/ou la livraison des commandes en cours, et de faire jouer la rĂ©serve de propriĂ©tĂ©. En cas de changement grave intervenu dans la situation du Client dĂ©cĂšs, incapacitĂ©, dissolution ou modification des sociĂ©tĂ©s, hypothĂšque de ses immeubles, mise en nantissement de son fonds de commerce, soumission Ă  une procĂ©dure collective de redressement ou de liquidation, LEMS se rĂ©serve le droit d'exiger des garanties ou d'annuler le solde des commandes en carnet au nom du Client. Le Client ne peut, sous prĂ©texte de rĂ©clamation formulĂ©e par lui, retenir tout ou partie des sommes dues Ă  LEMS, ni opĂ©rer de CARACTERISTIQUES ET UTILISATION DES PRODUITSLe Client certifie ĂȘtre habilitĂ© Ă  se servir des Produits qu’il s’engage Ă  utiliser lui-mĂȘme ou par l’intermĂ©diaire de son personnel dĂ»ment qualifiĂ© et habilitĂ©. Il est responsable de la mise en Ɠuvre des Produits, s’engage Ă  utiliser les Produits conformĂ©ment Ă  sa destination et aux rĂšglementations en vigueur, avec prudence et diligence, et Ă  respecter les conseils et notices d’utilisation et de sĂ©curitĂ©, sous peine d’ĂȘtre dĂ©chu de toute garantie ou assurance. Il incombe au Client de choisir un produit correspondant Ă  son besoin technique et, si nĂ©cessaire, de s'assurer auprĂšs de LEMS de l'adĂ©quation du produit avec l'utilisation envisagĂ©e. 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Le transport, chargement, dĂ©chargement et arrimage du matĂ©riel sont Ă  la charge et sous la responsabilitĂ© du Client, sauf cas de livraison par LEMS. Les Ă©ventuels retards de livraison ne sauront ĂȘtre imputĂ©s Ă  LEMS et ne peuvent donner lieu Ă  une quelconque indemnisation ni justifier une rupture de la commande. En cas d’absence du Client sur le site de livraison Ă  l’horaire convenu, LEMS se rĂ©serve le droit de ne pas laisser le matĂ©riel et les frais de transport aller et retour ainsi que les frais de manutention seront facturĂ©s au client. Les Produits voyagent aux risques et pĂ©rils du destinataire art. 100 du code de Commerce. Le Client ne doit donc donner dĂ©charge qu’aprĂšs s’ĂȘtre assurĂ© que l’envoi est complet et en parfait Ă©tat lors de la rĂ©ception du matĂ©riel. En cas d’avarie, manquants, etc. il appartient au Client d’adresser ses rĂ©clamations par lettre recommandĂ©e au dernier transporteur et d’en aviser Ă©galement par Ă©crit LEMS, ceci dans un dĂ©lai de trois jours Ă  compter de la date d’arrivĂ©e. La responsabilitĂ© de LEMS ne saurait ĂȘtre mise en cause pour toute dĂ©gradation ou altĂ©ration de qualitĂ© rĂ©sultant du fait du transport. Si une erreur de livraison devait intervenir par suite d’une imprĂ©cision de la part du Client, LEMS en dĂ©clinerait toute responsabilitĂ© et les frais de retour seraient Ă  la charge du Client. Un retour de marchandise sans motif imputable Ă  LEMS s’entend Ă  la charge du Client, matĂ©riel complet sous emballage standard et dans l’état d’origine. Pour tout retour acceptĂ© par LEMS, le montant de l’avoir sera minorĂ© de 20% minimum sur le prix du matĂ©riel facturĂ© hors frais LOCATIONa. ModalitĂ©s & ConditionsLe Client est responsable des Produits dĂšs la rĂ©ception et ce jusqu’au retour dans l’agence de LEMS. Il s’engage Ă  maintenir constamment les Produits en bon Ă©tat de marche, d’installation, d’utilisation et d’entretien selon les prescriptions en usage et en respectant les consignes de sĂ©curitĂ©. Il s’interdit toute modification, amĂ©nagement ou transformation des Produits louĂ©s. Les Produits sont interdits d’utilisation sur les chantiers contaminĂ©s dĂ©samiantage, biologique ou radiologique sauf si production d’un certificat de dĂ©samiantage ou de non contamination Ă  la restitution des Produits. La durĂ©e de location prend effet au moment oĂč les Produits sont sortis de l’agence de LEMS, avec date de dĂ©but ou de sortie indiquĂ©e sur le bon de livraison ou contrat de location et date de fin le jour oĂč la totalitĂ© des Produits sont restituĂ©s Ă  l’agence jours de transport inclus. L’intĂ©gralitĂ© de la durĂ©e de location est facturĂ©e au Client sans que celui-ci ne puisse invoquer d’évĂšnements venant rĂ©duire le nombre de jours de location. Le Client s’engage Ă  prĂ©venir LEMS pour toute prolongation de durĂ©e de location, et envoie la commande complĂ©mentaire dans les 3 jours ouvrĂ©s. Dans le cas de la non rĂ©ception de la commande complĂ©mentaire dans les dĂ©lais impartis, la location sera prolongĂ©e par tacite Mise Ă  disposition des ProduitsLe Client reconnait avoir reçu les Produits louĂ©s en bon Ă©tat d’usage et d’entretien aptes au fonctionnement, et avec les accessoires nĂ©cessaires. Les Produits louĂ©s par LEMS sont remis au Client conformes aux prescriptions rĂ©glementaires en vigueur. Le Client dĂ©clare avoir personnellement vĂ©rifiĂ© les Produits et les avoir choisis conformes Ă  ses besoins. L’installation, le montage et le dĂ©montage sont effectuĂ©s sous l’entiĂšre responsabilitĂ© du Client, qui dĂ©clare connaĂźtre les rĂšgles de montage, d’utilisation et de fonctionnement des Produits prescrites par la rĂ©glementation et le fabriquant des Produits. Un Ă©tat contradictoire peut ĂȘtre Ă©tabli Ă  la demande de l’une ou l’autre des parties. En l’absence du Client lors de la livraison du matĂ©riel, ce dernier doit faire Ă©tat Ă  LEMS dans la 1/2 journĂ©e suivant la livraison de ses rĂ©serves Ă©crites, de vices apparents et/ou de non conformitĂ©s avec la commande. En l’absence d’état contradictoire ou de rĂ©serves, les Produits sont rĂ©putĂ©s ĂȘtre en bon Ă©tat de marche et muni des accessoires nĂ©cessaires Ă  leur bon fonctionnement et conformes Ă  la Entretien, panne, rĂ©paration et dĂ©chĂ©ance de garantieLe Client est tenu de protĂ©ger les Produits louĂ©s contre toute dĂ©gradation et de les entretenir, ou les faire entretenir conformĂ©ment aux normes du fabricant. En cas d’arrĂȘt de fonctionnement des Produits louĂ©s, LEMS ne pourra ĂȘtre tenu responsable Ă  l’égard du Client ou des tiers des consĂ©quences et ne sera redevable d’aucune indemnitĂ© Ă  ce titre. En cas de panne ou dĂ©fectuositĂ©, le Client s’engage Ă  prĂ©venir immĂ©diatement LEMS et Ă  stopper l’utilisation des Produits, sous peine de dĂ©chĂ©ance de toute garantie ou assurance. La perte, la disparition ou le vol de matĂ©riel, accessoires et piĂšcesdĂ©tachĂ©es sont exclus de toute garantie. Dans ce cas, le matĂ©riel est facturĂ© au client sur la base de sa valeur d’achat, dĂ©duction faite d’un pourcentage de vĂ©tustĂ© de par mois, plafonnĂ©e Ă  50%. Sont exclus de toute garantie et assurance et constituent une cause de rĂ©siliation de plein droit aux torts du client les dĂ©gĂąts dus - Au nom respect des conditions d’utilisation, notamment non-respect des rĂšglementations en vigueur, utilisation par une personne non qualifiĂ©e ou non habilitĂ©e, ou autre que le Client dĂ©signĂ© au contrat ;- A une utilisation anormale ou non conforme Ă  la destination ;- Aux dommages au matĂ©riel survenus durant son cas d’exclusion de garantie, l’intĂ©gralitĂ© des frais de rĂ©paration sont Ă  la charge du Client. En cas de perte totale, les Produits sont facturĂ©s au Client selon la valeur indiquĂ©e Conditions de restitutionLe Client est responsable des Produits dĂšs la rĂ©ception et ce jusqu’au retour dans l’agence de LEMS. Il s’engage Ă  maintenir constamment les Produits en bon Ă©tat de marche, d’installation, d’utilisation et d’entretien selon les prescriptions en usage et en respectant les consignes de sĂ©curitĂ©. Il s’interdit toute modification, amĂ©nagement ou transformation des Produits louĂ©s. Le Client est tenu de protĂ©ger les Produits louĂ©s contre toute dĂ©gradation, de les utiliser de les entretenir, ou les faire entretenir conformĂ©ment aux normes du fabricant et de les rendre Ă  LEMS dans l’état dans lequel ils ont Ă©tĂ© livrĂ©s. En cas de souillures, salissures ou toute autre dĂ©gradation sortant du cadre de l’utilisation normale des Produits, LEMS se rĂ©serve le droit de facturer le Client pour la remise en Ă©tat des Produits – Prestation de nettoyage, changement de piĂšce ou rĂ©forme du PRESTATION MAINTENANCE / ENTRETIEN a. ModalitĂ©sLa Prestation est rĂ©alisĂ©e, soit sur le lieu d'installation des Produits, soit chez LEMS. La Prestation comprend - Une maintenance prĂ©ventive, qui consiste pour LEMS Ă  assurer l'entretien et la vĂ©rification du bonfonctionnement des Produits. Elle est effectuĂ©e selon les instructions fournies par le constructeur ;- Une maintenance corrective, qui consiste pour LEMS Ă  assurer, sur appel du Client, la remise en Ă©tat defonctionnement d'un ou plusieurs Produits en cas d'anomalie ou de titre de la Prestation, LEMS met en Ɠuvre tous les moyens devant raisonnablement permettre la remise en Ă©tat de fonctionnement normal des Produits sur lesquels les interventions sont effectuĂ©es main d'Ɠuvre, matĂ©riel de test, outillages et, si nĂ©cessaire, fourniture des piĂšces dĂ©tachĂ©es, neuves ou Ă©quivalentes, en remplacement des Ă©lĂ©ments des Produits s'avĂ©rant Conditions de PrestationLEMS propose au Client un devis de rĂ©paration d’un montant variable en fonction du Produit. Tout devis de rĂ©paration ayant nĂ©cessitĂ© un diagnostic et / ou une expertise sera facturĂ© 30 euros HT en cas de refus du devis. Ce montant sera dĂ©duit dans le cas de l’achat d’un matĂ©riel de remplacement chez LEMS. De mĂȘme, il sera demandĂ© une autorisation de destruction validĂ©e par le Client, ou bien de prise en charge du transport pour retour du matĂ©riel. Si le devis est acceptĂ© par le Client, il autorise LEMS Ă  effectuer la rĂ©paration dĂ©finie suite au diagnostic rĂ©alisĂ© par les techniciens LEMS, dans la limite de ce montant. Si le montant de la rĂ©paration est supĂ©rieur au devis de rĂ©paration prĂ©alablement acceptĂ©, un nouveau devis est Ă©mis et soumis pour interventions LEMS consistent exclusivement Ă  remettre en Ă©tat de fonctionnement le matĂ©riel, par rĂ©paration ou Ă©change du ou des sous-ensembles dĂ©fectueux. Les techniciens LEMS n’interviennent que sur le matĂ©riel pour lequel ils sont habilitĂ©s. Ils sont seuls compĂ©tents pour dĂ©terminer les moyens de test permettant de vĂ©rifier le bon accomplissement de la Prestation. Un Produit devient obsolescent Ă  maintenir et/ou entretenir lorsque les circuits d'approvisionnement chez les constructeurs sont taris arrĂȘt de soutien logistique. LEMS ne pourra ĂȘtre obligĂ©e, dans ce cas, de trouver des piĂšces de rechange si elle n’en dispose pas Mise Ă  disposition du matĂ©rielSi l'exĂ©cution de la prestation se fait sur site, le Client s'oblige, Ă  ses frais, Ă  -Placer les Produits dans un environnement gĂ©ographique, physique et technique conforme aux rĂ©glementations en vigueur, aux instructions et aux spĂ©cifications du fabriquant des Produits, particuliĂšrement en matiĂšre de sĂ©curitĂ© ;S'approvisionner et utiliser des fournitures conformes aux instructions et spĂ©cifications du fabriquant des produits ou Ă  celles de LEMS, lorsque cette derniĂšre en assure la vente ;Permettre un libre accĂšs du des reprĂ©sentants de LEMS aux Produits, et s'assurer que chaque intervention puisse ĂȘtre effectuĂ©e en conformitĂ© avec les normes et rĂšglementations en vigueur, notamment en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, d'environnement physique, gĂ©ographique et technique ;Mettre Ă  la disposition du des reprĂ©sentants de LEMS les moyens nĂ©cessaires lui leur permettant l'exĂ©cution de la Maintenance ;Ne pas autoriser des rĂ©parations ou interventions, de quelque nature que ce soit, sur les Produits par un service technique autre que celui de DES RISQUESA compter de la livraison, telle que dĂ©finie Ă  l'article VI, et de l'expĂ©dition du bordereau de livraison, les Produits sont sous la garde du Client qui doit supporter les risques qu'ils pourraient subir ou occasionner, pour quelque cause que ce soit, mĂȘme en cas de force majeure, de cas fortuit ou du fait d'un tiers. Des indications telles que "franco" ne sont que des concessions sur les prix sans dĂ©placement de RÉSERVE DE PROPRIÉTÉLEMS conserve la propriĂ©tĂ© des Produits jusqu'au paiement intĂ©gral de ceux-ci. Le paiement s'entend du prix des Produits, des frais affĂ©rents Ă  la vente et des intĂ©rĂȘts. Jusqu'Ă  ce moment et dĂšs la livraison des Produits, le Client aura la charge d'assurer ces derniers contre tous les risques qu'ils peuvent courir. A dĂ©faut de paiement intĂ©gral du prix, le Client s'engage Ă  restituer, Ă  ses frais, risques et pĂ©rils, la marchandise Ă  LEMS sur simple demande Ă©crite de celle-ci. Dans ce cas, la vente sera rĂ©solue de plein droit, au jour de la demande de restitution. Le Client ne pourra ni donner les Produits en gage, ni en transfĂ©rer la propriĂ©tĂ© Ă  titre de garantie. En cas de saisie opĂ©rĂ©e par les tiers sur les Produits, le Client sera tenu d'en informer LEMS. Dans tous les cas oĂč LEMS sera amenĂ© Ă  faire jouer la rĂ©serve de propriĂ©tĂ©, les acomptes versĂ©s par le Client lui resteront acquis Ă  titre d'indemnitĂ© forfaitaire, sans prĂ©judice de toute autre PROPRIETE INTELLECTUELLELes documentations, plans, modĂšles et outillages rĂ©alisĂ©s par LEMS restent son entiĂšre propriĂ©tĂ© mĂȘme s'ils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  la demande du Client ou si une participation aux frais a Ă©tĂ© facturĂ©e au Client. Ils ne peuvent ĂȘtre communiquĂ©s Ă  des tiers, reproduits ou utilisĂ©s sans l'autorisation Ă©crite et prĂ©alable de LEMS. LEMS se rĂ©serve le droit d'apporter toute modification Ă  ses Produits par rapport aux renseignements portĂ©s sur les documentations et qui n'ont qu'une valeur indicative. Les Produits ne peuvent ĂȘtre vendus que sous les marques ou dĂ©nominations apposĂ©es par LEMS. Toute autre mention et tout changement Ă  leur prĂ©sentation et conditionnement doivent avoir reçu l'accord Ă©crit prĂ©alable de GARANTIESLe dĂ©lai de garantie est de 12 mois sauf indication particuliĂšre Ă  compter du jour de livraison. Le Client, sous peine de dĂ©chĂ©ance de garantie, est tenu de signaler Ă  LEMS - La non-conformitĂ© de la commande dans un dĂ©lai de 10 jours suivant la mise Ă  disposition ou la rĂ©ception en cas d’expĂ©dition ;- Les vices apparents dans un dĂ©lai de 10 jours suivant la mise Ă  disposition ou la rĂ©ception en cas d’expĂ©dition ;- Les vices cachĂ©s dans un dĂ©lai de 10 jours suivant leur garantie s'applique Ă  toutes les piĂšces reconnues dĂ©fectueuses par LEMS. Cette garantie se traduit par la remise en Ă©tat ou par le remplacement par LEMS de la piĂšce dĂ©fectueuse, Ă  l'exclusion de tous autres frais. La garantie ne s'applique pas Ă  l'usure normale des piĂšces ou aux dĂ©tĂ©riorations provenant d'une utilisation non conforme aux caractĂ©ristiques des Produits, d'un dĂ©faut d'entretien, d'un non-respect des normes et rĂšgles de l'art, d'un dĂ©faut de stockage. Le remplacement de piĂšces pendant la pĂ©riode de garantie ou autres interventions sur le matĂ©riel ne peut avoir pour consĂ©quence de prolonger la garantie de celui-ci. Les rĂ©parations ou autres interventions effectuĂ©es sur les Produits sans l'accord prĂ©alable de LEMS entraĂźnent la perte du droit Ă  la garantie. Aucun matĂ©riel ne sera rĂ©expĂ©diĂ© Ă  LEMS sans l'accord prĂ©alable de ASSURANCES ET RESPONSABILITESConformĂ©ment Ă  l'article 1386-15 du code civil, en cas de dommages du fait d'un produit dĂ©fectueux, les dommages aux biens non utilisĂ©s par le Client pour son usage ou sa consommation personnelle ne seront pas indemnisĂ©s par LEMS. Le Client accepte la limitation du montant des garanties couvrant la responsabilitĂ© civile de LEMS. A ce titre, il lui appartient de demander Ă  LEMS de lui fournir l'attestation d'assurance indiquant ces limitations. Au cas oĂč un sinistre viendrait Ă  dĂ©passer le montant des dites assurances, le Client accepte expressĂ©ment de rester son propre assureur pour la couverture de l'excĂ©dent. Cette renonciation Ă  recours Ă  l'encontre de LEMS est opposable Ă  tous les mandataires du Client qui a la charge de les informer le cas JURIDICTIONLes prĂ©sentes Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente, de Location et de Maintenance sont soumises au droit français. En cas de litige, seuls seront compĂ©tents les tribunaux de Lyon, mĂȘme en cas de rĂ©fĂ©rĂ© et nonobstant pluralitĂ© d'instances ou de parties, ou d'appel en garantie.
ModĂšlesde lettres pour « restitution un objet »: 3 rĂ©sultats. Formulaire de restitution d'objet placĂ© sous main de justice. Demande de formulaire de restitution d'objet placĂ© sous main de justice. [+] RĂ©sumĂ©. Tarif 1 € + d'infos Commander. Demande de remboursement Ă  l'architecte (refus de prĂȘts bancaires) Vous aviez signĂ© un contrat avec un architecte en vue d'une Model lettre rĂ©cupĂ©ration des documents service d'Ă©quivalence Objet Demande de rĂ©cupĂ©ration des documents. Madame, Monsieur,Je vous contacte au sujet de la rĂ©cupĂ©ration de mes documents, je soussignĂ© , porteur de la carte d’identitĂ© nationale numĂ©ro ....., titulaire de Je vous ai envoyĂ© cette lettre afin de rĂ©cupĂ©rer mes documents que je vous ai dĂ©jĂ  envoyĂ© pour avoir mon Ă©quivalence que je viens de recevoir le . Cependant, je souhaite rĂ©cupĂ©rer mes documents originaux . Je vous demande de bien vouloir me les envoyer en une lettre recommandĂ© Ă  l’adressesuivante En vous remerciant d’avance, je vous prie d’agrĂ©er et d’accepter, Madame, Monsieur, en mes salutation les plus distinguĂ©s. cordialement Votre Nom et prĂ©nom Model lettre rĂ©cupĂ©ration des documents service d'Ă©quivalence Reviewed by Unknown on 1236 Rating 5
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La restitution d’un matĂ©riel Ă  un salariĂ© par l’entreprise doit faire l’objet d’un formalisme Ă©quivalent qu’au moment du prĂȘt du matĂ©riel par la remise d’une attestation de restitution, dĂ©signĂ©e aussi procĂšs-verbal de restitution PV. À noter qu’en entreprise, les prĂȘts de matĂ©riels concernent le plus souvent des ordinateurs portables, vĂ©hicules, matĂ©riels de sĂ©curitĂ©, tĂ©lĂ©phones portables, clefs ou badges. Les mentions importantes Ă  ne pas omettre sont Une description prĂ©cise du matĂ©riel restituĂ© marque, modĂšle, couleur, etc., Le numĂ©ro de sĂ©rie, Les Ă©ventuelles rĂ©serves sur l’état et le bon fonctionnement du matĂ©riel. ModĂšle de rĂ©cĂ©pissĂ© de restitution d’un matĂ©riel de l’entreprise Le document est signĂ© par le responsable qui remet l’original au salariĂ©, tout en conservant une copie. Une autre façon de procĂ©der est de reprendre simplement le document initial de prĂȘt de matĂ©riel, d’en faire une photocopie et d’y apposer les mentions restituĂ© le 
 » avec votre signature. Exemple d’attestation de restitution de matĂ©riel prĂȘtĂ© par l’entreprise Ă  un salariĂ© Je soussignĂ©, , de la sociĂ©tĂ© , domiciliĂ© Ă  atteste que Monsieur / Madame 1 a bien restituĂ© le les matĂ©riels suivants Date de mise Ă  disposition , Marque , ModĂšle , Couleur , N° de sĂ©rie du matĂ©riel , Description du matĂ©riel , RĂ©serves Ă©ventuelles sur l’état du matĂ©riel . Par la prĂ©sente, la sociĂ©tĂ© atteste avoir rĂ©cupĂ©rĂ© l’intĂ©gralitĂ© du matĂ©riel mis Ă  la disposition du salariĂ©. Fait Ă  , le 1 rayer les mentions inutiles Pour utiliser et personnaliser ce modĂšle d’attestation de restitution de matĂ©riel, il vous suffit de faire un Copier & Coller » du texte de cet article dans votre traitement de texte Microsoft Word ou Writer d’Open Office. Vous pouvez Ă©galement tĂ©lĂ©charger gratuitement et complĂ©ter notre modĂšle au format PDF, ici Attestation de restitution de matĂ©riel – Format PDF. À propos Articles rĂ©cents SpĂ©cialisĂ©e en droit social, je rĂ©dige des modĂšles de lettres de motivation, des contrats et d'attestations. J'aide Ă  mettre en valeur les Curriculum Vitae des personnes en recherche d'emploi. J’interviens Ă©galement dans les entreprises et les administrations pour renforcer et dynamiser la politique des ressources humaines. Accueil Courrier en ligne. ModĂšles de lettres. Logement. Restitution dĂ©pĂŽt de garantie. Envoyer une lettre. RecommandĂ©e, avec suivi, simple Votre lettre Options d’impression Type d’envoi Adresses Date d'envoi RĂ©capitulatif. Pour un dĂ©part aujourd’hui de votre lettre simple ou suivie, validez votre commande avant 20h00.

Titre Ier Des rapports entre bailleurs et locataires Articles 25 Ă  61Chapitre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales. abrogĂ© Article 1 abrogĂ© Les dispositions du prĂ©sent titre sont d'ordre public. Sous rĂ©serve des dispositions du chapitre VIII ci-aprĂšs, elles s'appliquent aux locations de locaux Ă  usage d'habitation principale ou Ă  usage mixte professionnel et d'habitation principale ainsi qu'aux garages, places de stationnement, jardins et autres locaux, louĂ©s accessoirement au local principal par le mĂȘme bailleur. Toutefois, elles ne s'appliquent ni aux locaux meublĂ©s, ni aux logements-foyers, ni aux logements attribuĂ©s ou louĂ©s en raison de l'exercice d'une fonction ou de l'occupation d'un emploi, ni aux locations Ă  caractĂšre saisonnier. Article 2 abrogĂ© Les locations de locaux vacants, neufs ou anciens, sont rĂ©gies par les dispositions des chapitres Ier Ă  III du prĂ©sent titre. Article 3 abrogĂ© Le contrat de location est Ă©tabli par Ă©crit. Il doit prĂ©ciser - sa date de prise d'effet et sa durĂ©e ; - la consistance et la destination de la chose louĂ©e ; - la dĂ©signation des locaux et Ă©quipements d'usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, le cas Ă©chĂ©ant, l'Ă©numĂ©ration des parties, Ă©quipements et accessoires de l'immeuble qui font l'objet d'un usage commun ; - le montant du loyer, ses modalitĂ©s de paiement ainsi que ses rĂšgles de rĂ©vision Ă©ventuelle ; - le montant du dĂ©pĂŽt de garantie, si celui-ci est prĂ©vu. Un Ă©tat des lieux, Ă©tabli contradictoirement par les parties lors de la remise et de la restitution des clĂ©s ou, Ă  dĂ©faut, par huissier de justice, Ă  l'initiative de la partie la plus diligente et Ă  frais partagĂ©s par moitiĂ©, est joint au contrat. Lorsque l'Ă©tat des lieux doit ĂȘtre Ă©tabli par huissier de justice, les parties en sont avisĂ©es par lui au moins deux jours Ă  l'avance par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. A dĂ©faut d'Ă©tat des lieux, la prĂ©somption Ă©tablie par l'article 1731 du code civil ne peut ĂȘtre invoquĂ©e par celle des parties qui a fait obstacle Ă  l'Ă©tablissement de l'Ă©tat des lieux. Lorsque l'immeuble est soumis au statut de la copropriĂ©tĂ© le copropriĂ©taire bailleur est tenu de communiquer au locataire les extraits du rĂšglement de copropriĂ©tĂ© concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes et prĂ©cisant la quote-part affĂ©rente au lot louĂ© dans chacune des catĂ©gories de charges. Le bailleur ne peut pas se prĂ©valoir de la violation des dispositions du prĂ©sent article. Chaque partie peut exiger, Ă  tout moment, de l'autre partie, l'Ă©tablissement d'un contrat conforme aux dispositions du prĂ©sent article. Article 4 abrogĂ© Est rĂ©putĂ©e non Ă©crite toute clause a Qui oblige le locataire, en vue de la vente ou de la location du local louĂ©, Ă  laisser visiter celui-ci les jours fĂ©riĂ©s ou plus de deux heures les jours ouvrables ; b Par laquelle le locataire est obligĂ© de souscrire une assurance auprĂšs d'une compagnie choisie par le bailleur ; c Qui impose comme mode de paiement du loyer l'ordre de prĂ©lĂšvement automatique sur le compte courant du locataire ou la signature par avance de traites ou de billets Ă  ordre ; d Par laquelle le locataire autorise le bailleur Ă  prĂ©lever ou Ă  faire prĂ©lever les loyers directement sur son salaire dans la limite cessible ; e Qui prĂ©voit la responsabilitĂ© collective des locataires en cas de dĂ©gradation d'un Ă©lĂ©ment commun de la chose louĂ©e ; f Par laquelle le locataire s'engage par avance Ă  des remboursements sur la base d'une estimation faite unilatĂ©ralement par le bailleur au titre des rĂ©parations locatives ; g Qui prĂ©voit la rĂ©siliation de plein droit du contrat en cas d'inexĂ©cution des obligations du locataire pour un motif autre que le non-paiement du loyer, des charges, du dĂ©pĂŽt de garantie, la non-souscription d'une assurance des risques locatifs ; h Qui autorise le bailleur Ă  diminuer ou Ă  supprimer, sans contrepartie Ă©quivalente, des prestations stipulĂ©es au contrat ; i Qui autorise le bailleur Ă  percevoir des amendes en cas d'infraction aux clauses d'un contrat de location ou d'un rĂšglement intĂ©rieur Ă  l'immeuble ; j Qui interdit au locataire l'exercice d'une activitĂ© politique, syndicale, associative ou confessionnelle. Article 5 abrogĂ© La rĂ©munĂ©ration des personnes qui se livrent ou prĂȘtent leur concours Ă  l'Ă©tablissement d'un acte de location d'un immeuble appartenant Ă  autrui tel que dĂ©fini Ă  l'article 1er est partagĂ©e par moitiĂ© entre le bailleur et le locataire. Article 6 abrogĂ© Le bailleur est obligĂ© a De dĂ©livrer au locataire le logement en bon Ă©tat d'usage et de rĂ©paration ainsi que les Ă©quipements mentionnĂ©s au contrat de location en bon Ă©tat de fonctionnement ; toutefois, les parties peuvent convenir par une clause expresse des travaux que le locataire exĂ©cutera ou fera exĂ©cuter et des modalitĂ©s de leur imputation sur le loyer ; cette clause prĂ©voit la durĂ©e de cette imputation et, en cas de dĂ©part anticipĂ© du locataire, les modalitĂ©s de son dĂ©dommagement sur justification des dĂ©penses effectuĂ©es ; une telle clause ne peut concerner que des logements rĂ©pondant aux normes minimales de confort et d'habitabilitĂ© mentionnĂ©es Ă  l'article 25 ; b D'assurer au locataire la jouissance paisible du logement et, sans prĂ©judice des dispositions de l'article 1721 du code civil, de le garantir des vices ou dĂ©fauts de nature Ă  y faire obstacle hormis ceux qui, consignĂ©s dans l'Ă©tat des lieux, auraient fait l'objet de la clause expresse mentionnĂ©e au a ci-dessus ; c D'entretenir les locaux en Ă©tat de servir Ă  l'usage prĂ©vu par le contrat et d'y faire toutes les rĂ©parations, autres que locatives, nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat et Ă  l'entretien normal des locaux louĂ©s ; d De ne pas s'opposer aux amĂ©nagements rĂ©alisĂ©s par le locataire, dĂšs lors que ceux-ci ne constituent pas une transformation de la chose louĂ©e. Article 7 abrogĂ© Le locataire est obligĂ© a De payer le loyer et les charges rĂ©cupĂ©rables aux termes convenus ; le paiement mensuel est de droit lorsque le locataire en fait la demande ; b D'user paisiblement des locaux louĂ©s suivant la destination qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©e par le contrat de location ; c De rĂ©pondre des dĂ©gradations et pertes qui surviennent pendant la durĂ©e du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, Ă  moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement ; d De prendre Ă  sa charge l'entretien courant du logement, des Ă©quipements mentionnĂ©s au contrat et les menues rĂ©parations ainsi que l'ensemble des rĂ©parations locatives dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnĂ©es par vĂ©tustĂ©, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure ; e De laisser exĂ©cuter dans les lieux louĂ©s les travaux d'amĂ©lioration des parties communes ou des parties privatives du mĂȘme immeuble, ainsi que les travaux nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat et Ă  l'entretien normal des locaux louĂ©s ; les dispositions des deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article 1724 du code civil sont applicables Ă  ces travaux ; f De ne pas transformer les locaux et Ă©quipements louĂ©s sans l'accord Ă©crit du propriĂ©taire ; Ă  dĂ©faut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, Ă  son dĂ©part des lieux, leur remise en l'Ă©tat ou conserver Ă  son bĂ©nĂ©fice les transformations effectuĂ©es sans que le locataire puisse rĂ©clamer une indemnisation des frais engagĂ©s ; le bailleur a toutefois la facultĂ© d'exiger aux frais du locataire la remise immĂ©diate des lieux en l'Ă©tat lorsque les transformations mettent en pĂ©ril le bon fonctionnement des Ă©quipements ou la sĂ©curitĂ© du local ; g De s'assurer contre les risques dont il doit rĂ©pondre en sa qualitĂ© de locataire et d'en justifier lors de la remise des clĂ©s puis, chaque annĂ©e, Ă  la demande du bailleur. Toute clause prĂ©voyant la rĂ©siliation de plein droit du contrat de location pour dĂ©faut d'assurance du locataire ne produit effet qu'un mois aprĂšs un commandement demeurĂ© infructueux. Ce commandement reproduit Ă  peine de nullitĂ© les dispositions du prĂ©sent paragraphe. Article 8 abrogĂ© Le locataire ne peut ni cĂ©der le contrat de location, ni sous-louer le logement sauf avec l'accord Ă©crit du bailleur, y compris sur le prix du loyer. En cas de cessation du contrat principal, le sous-locataire ne peut se prĂ©valoir d'aucun droit Ă  l'encontre du bailleur ni d'aucun titre d'occupation. Les autres dispositions de la prĂ©sente loi ne sont pas applicables au contrat de II De la durĂ©e du contrat de location. abrogĂ© Article 9 abrogĂ© Le contrat de location est conclu pour une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  trois ans. En cas de proposition de renouvellement prĂ©sentĂ©e dans les conditions de forme et de dĂ©lai prĂ©vues Ă  l'article 14 et acceptĂ©e trois mois au moins avant le terme du contrat, le contrat est renouvelĂ© pour une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  trois ans. A dĂ©faut d'accord entre les parties dans le dĂ©lai prĂ©vu Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, la proposition de renouvellement vaut congĂ©. A dĂ©faut de congĂ© ou de proposition de renouvellement du contrat de location donnĂ© dans les conditions de forme et de dĂ©lai prĂ©vues Ă  l'article 14, le contrat de location parvenu Ă  son terme est reconduit tacitement pour une durĂ©e de trois ans. Article 10 abrogĂ© Quand un Ă©vĂ©nement prĂ©cis justifie que le bailleur personne physique ait Ă  reprendre le local pour des raisons professionnelles ou familiales, les parties peuvent conclure un contrat d'une durĂ©e infĂ©rieure Ă  trois ans mais d'au moins un an. Le contrat doit mentionner les raisons et l'Ă©vĂ©nement invoquĂ©s. Par dĂ©rogation aux conditions de dĂ©lai prĂ©vues Ă  l'article 14, le bailleur confirme, deux mois au moins avant le terme du contrat, la rĂ©alisation de l'Ă©vĂ©nement. Dans le mĂȘme dĂ©lai, le bailleur peut proposer le report du terme du contrat si la rĂ©alisation de l'Ă©vĂ©nement est diffĂ©rĂ©e. Il ne peut user de cette facultĂ© qu'une seule fois. Lorsque l'Ă©vĂ©nement s'est produit et est confirmĂ©, le locataire est dĂ©chu de plein droit de tout titre d'occupation du local au terme prĂ©vu dans le contrat. Lorsque l'Ă©vĂ©nement ne s'est pas produit ou n'est pas confirmĂ©, le contrat de location est rĂ©putĂ© ĂȘtre de trois ans. Si le contrat prĂ©vu au prĂ©sent article fait suite Ă  un contrat de location conclu avec le mĂȘme locataire pour le mĂȘme local, le montant du nouveau loyer ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  celui de l'ancien Ă©ventuellement rĂ©visĂ© conformĂ©ment aux deuxiĂšme Ă  quatriĂšme alinĂ©as de l'article 15. Article 11 abrogĂ© Le locataire peut rĂ©silier le contrat de location Ă  tout moment, dans les conditions de forme et de dĂ©lai prĂ©vues Ă  l'article 14. Article 12 abrogĂ© Les dispositions de l'article 10 peuvent ĂȘtre invoquĂ©es a lorsque le bailleur est une sociĂ©tĂ© civile constituĂ©e exclusivement entre parents et alliĂ©s jusqu'au quatriĂšme degrĂ© inclus, par la sociĂ©tĂ© au profit de l'un des associĂ©s ; b lorsque le logement est en indivision, par tout membre de l'indivision. Article 13 abrogĂ© En cas d'abandon du domicile par le locataire, le contrat de location continue - au profit du conjoint sans prĂ©judice de l'article 1751 du code civil ; - au profit des descendants qui vivaient avec lui Ă  la date de l'abandon du domicile ; - au profit des ascendants, du concubin notoire ou des personnes Ă  charge qui vivaient avec lui depuis au moins un an Ă  la date de l'abandon du domicile. Lors du dĂ©cĂšs du locataire, le contrat de location est transfĂ©rĂ© Sans prĂ©judice des sixiĂšme et septiĂšme alinĂ©as de l'article 832 du code civil, au conjoint survivant ; Aux descendants qui vivaient avec lui Ă  la date du dĂ©cĂšs ; Aux ascendants, au concubin notoire ou aux personnes Ă  charge qui vivaient avec lui depuis au moins un an Ă  la date du dĂ©cĂšs. En cas de demandes multiples, le juge se prononce en fonction des intĂ©rĂȘts en prĂ©sence. A dĂ©faut de personnes remplissant les conditions prĂ©vues au prĂ©sent article, le contrat de location est rĂ©siliĂ© de plein droit par le dĂ©cĂšs du locataire ou par l'abandon du domicile par ce dernier. Article 14 abrogĂ© Le dĂ©lai de prĂ©avis applicable au congĂ© est de trois mois lorsqu'il Ă©mane du locataire et de six mois lorsqu'il Ă©mane du bailleur. Toutefois, en cas de mutation ou de perte d'emploi, le locataire peut donner congĂ© au bailleur avec un dĂ©lai de prĂ©avis d'un mois. Le congĂ© doit ĂȘtre notifiĂ© par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou signifiĂ© par acte d'huissier. Pendant le dĂ©lai de prĂ©avis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps oĂč il a occupĂ© rĂ©ellement les lieux si le congĂ© a Ă©tĂ© notifiĂ© par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le dĂ©lai de prĂ©avis si c'est lui qui a notifiĂ© le congĂ©, sauf si le logement se trouve occupĂ© avant la fin du prĂ©avis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis, le locataire est dĂ©chu de tout titre d'occupation des locaux louĂ©s. Ces dispositions s'appliquent Ă  la proposition de renouvellement mentionnĂ©e Ă  l'article III Du loyer et des charges. abrogĂ© Article 15 abrogĂ© Le loyer des logements faisant l'objet d'une nouvelle location ou d'un renouvellement du contrat de location est librement fixĂ© entre les parties. Lorsque les parties sont convenues, par une clause expresse, de travaux d'amĂ©lioration du logement que le bailleur fera exĂ©cuter, le contrat de location ou un avenant Ă  ce contrat fixe la majoration du loyer consĂ©cutive Ă  la rĂ©alisation de ces travaux. Lorsque le contrat de location prĂ©voit la rĂ©vision du loyer, celle-ci intervient chaque annĂ©e Ă  la date convenue entre les parties ou, Ă  dĂ©faut, au terme de chaque annĂ©e du contrat. L'augmentation du loyer qui en rĂ©sulte ne peut excĂ©der la variation de l'indice national mesurant le coĂ»t de la construction publiĂ© par l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques. A dĂ©faut de clause contractuelle fixant la date de rĂ©fĂ©rence, cette date est celle du dernier indice publiĂ© Ă  la date de signature du contrat de location. Article 16 abrogĂ© Le bailleur est tenu de remettre au locataire qui en fait la demande une quittance gratuitement. Dans tous les cas oĂč le locataire effectue un paiement partiel, le bailleur est tenu de dĂ©livrer un reçu. La quittance porte le dĂ©tail des sommes versĂ©es par le locataire en distinguant le loyer, le droit de bail et les charges. Article 17 abrogĂ© Lorsqu'un dĂ©pĂŽt de garantie est prĂ©vu par le contrat de location pour garantir l'exĂ©cution de ses obligations locatives par le locataire, il ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  deux mois de loyer en principal. Un dĂ©pĂŽt de garantie ne peut ĂȘtre prĂ©vu lorsque le loyer est payable d'avance pour une pĂ©riode supĂ©rieure Ă  deux mois ; toutefois, si le locataire demande le bĂ©nĂ©fice du paiement mensuel du loyer, par application de l'article 7, le bailleur peut exiger un dĂ©pĂŽt de garantie. Il est restituĂ© dans un dĂ©lai maximal de deux mois Ă  compter de la restitution des clĂ©s par le locataire, dĂ©duction faite, le cas Ă©chĂ©ant, des sommes restant dues au bailleur et des sommes dont celui-ci pourrait ĂȘtre tenu, au lieu et place du locataire, sous rĂ©serve qu'elles soient dĂ»ment justifiĂ©es. Le montant de ce dĂ©pĂŽt de garantie ne porte pas intĂ©rĂȘt au bĂ©nĂ©fice du locataire. Il ne doit faire l'objet d'aucune rĂ©vision durant l'exĂ©cution du contrat de location, Ă©ventuellement renouvelĂ©. A dĂ©faut de restitution dans le dĂ©lai prĂ©vu, le solde du dĂ©pĂŽt de garantie restant dĂ» au locataire, aprĂšs arrĂȘtĂ© des comptes, produit intĂ©rĂȘt au taux lĂ©gal au profit du locataire. Article 18 abrogĂ© Les charges rĂ©cupĂ©rables, sommes accessoires au loyer principal, sont exigibles sur justification en contrepartie 1° Des services rendus liĂ©s Ă  l'usage des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la chose louĂ©e ; 2° Des dĂ©penses d'entretien courant et des menues rĂ©parations sur les Ă©lĂ©ments d'usage commun de la chose louĂ©e ; 3° Du droit de bail et des impositions qui correspondent Ă  des services dont le locataire profite directement. La liste de ces charges est fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Les charges locatives peuvent donner lieu au versement de provisions et doivent, en ce cas, faire l'objet d'une rĂ©gularisation au moins annuelle. Les demandes de provisions sont justifiĂ©es soit par la communication des rĂ©sultats antĂ©rieurs arrĂȘtĂ©s lors de la prĂ©cĂ©dente rĂ©gularisation, soit par le budget prĂ©visionnel. Un mois avant cette rĂ©gularisation, le bailleur en communique au locataire le dĂ©compte par nature de charges ainsi que, dans les immeubles collectifs, le mode de rĂ©partition entre les locataires. Durant un mois Ă  compter de l'envoi de ce dĂ©compte, les piĂšces justificatives sont tenues Ă  la disposition des locataires. Article 19 abrogĂ© Toute clause prĂ©voyant la rĂ©siliation de plein droit du contrat de location pour dĂ©faut de paiement du loyer ou des charges aux termes convenus ou pour non-versement du dĂ©pĂŽt de garantie ne produit effet qu'un mois aprĂšs un commandement de payer demeurĂ© infructueux. Le juge, statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, saisi par le locataire Ă  peine de forclusion avant l'expiration du dĂ©lai prĂ©vu Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, peut accorder des dĂ©lais de paiement dans les conditions prĂ©vues au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 1244 du code civil. Pendant le cours des dĂ©lais ainsi accordĂ©s, les effets de la clause de rĂ©siliation de plein droit sont suspendus ; ces dĂ©lais et les modalitĂ©s de paiement accordĂ©s ne peuvent affecter l'exĂ©cution du contrat de location et notamment suspendre le paiement du loyer et des charges. Si le locataire se libĂšre dans le dĂ©lai et selon les modalitĂ©s fixĂ©s par le juge, la clause de rĂ©siliation de plein droit est rĂ©putĂ©e ne pas avoir jouĂ© ; dans le cas contraire, elle reprend son plein effet. Le commandement de payer reproduit Ă  peine de nullitĂ© les dispositions des alinĂ©as IV Dispositions transitoires. abrogĂ© Article 20 abrogĂ© Jusqu'Ă  leur terme les contrats de location en cours Ă  la date de publication de la prĂ©sente loi demeurent soumis aux dispositions qui leur Ă©taient applicables. Toutefois, les dispositions des articles 21 Ă  23 s'appliquent Ă  ces contrats dĂšs la publication de la prĂ©sente loi. A compter de la date d'effet de leur renouvellement ou de leur reconduction tacite, ces contrats sont rĂ©gis par les dispositions des chapitres Ier Ă  IV du prĂ©sent titre. Article 21 abrogĂ© Pour les contrats de location en cours Ă  la date de publication de la prĂ©sente loi, le bailleur peut proposer au locataire, au moins six mois avant le terme du contrat et dans les conditions de forme prĂ©vues Ă  l'article 14, un nouveau loyer fixĂ© par rĂ©fĂ©rence aux loyers habituellement constatĂ©s dans le voisinage au cours des trois derniĂšres annĂ©es pour les logements comparables. La notification correspondante doit ĂȘtre effectuĂ©e a Pour les contrats venant Ă  expiration avant le 1er octobre 1987, avant leur terme ; cette notification emporte de plein droit prorogation du contrat pour une durĂ©e de douze mois ; b Pour les autres contrats, six mois au moins avant leur terme. Cette notification reproduit intĂ©gralement, Ă  peine de nullitĂ©, les dispositions du prĂ©sent article et mentionne le montant du loyer proposĂ© ainsi que la liste des rĂ©fĂ©rences ayant servi Ă  le dĂ©terminer. Les Ă©lĂ©ments constitutifs de ces rĂ©fĂ©rences sont fixĂ©s par dĂ©cret, aprĂšs avis de la Commission nationale de concertation. En cas de dĂ©saccord ou Ă  dĂ©faut de rĂ©ponse du locataire quatre mois avant le terme du contrat, l'une ou l'autre des parties saisit la commission mentionnĂ©e Ă  l'article 24 dans les conditions prĂ©vues Ă  cet article. Celle-ci rend son avis dans un dĂ©lai de deux mois. A dĂ©faut d'accord constatĂ© par la commission, le juge est saisi avant le terme du contrat. A dĂ©faut de saisine, le contrat est reconduit de plein droit aux conditions antĂ©rieures de loyer Ă©ventuellement rĂ©visĂ©. Le contrat dont le loyer est fixĂ© judiciairement est rĂ©putĂ© renouvelĂ© pour trois ans Ă  compter de la date d'expiration du contrat. La dĂ©cision du juge est exĂ©cutoire par provision. La hausse convenue entre les parties ou fixĂ©e judiciairement s'applique par tiers au cours des trois premiĂšres annĂ©es du contrat renouvelĂ©. Toutefois, cette hausse s'applique par sixiĂšme annuel dĂšs lors qu'elle est supĂ©rieure Ă  10 p. 100. Dans ce cas, si le contrat est renouvelĂ© pour une pĂ©riode infĂ©rieure Ă  six ans, le bailleur, Ă  l'issue de ce contrat, peut faire application du prĂ©sent article afin de fixer la hausse applicable au renouvellement de ce mĂȘme contrat. Ces dispositions s'imposent Ă  tous les contrats arrivant Ă  Ă©chĂ©ance, ou arrivĂ©s Ă  Ă©chĂ©ance et non encore renouvelĂ©s, aprĂšs publication du prĂ©sent article. Le Gouvernement dĂ©posera, dĂšs fĂ©vrier 1989, sur le bureau des AssemblĂ©es un rapport d'information sur l'Ă©volution des loyers eu Ă©gard Ă  l'application du prĂ©sent article. La rĂ©vision Ă©ventuelle rĂ©sultant de l'article 15 s'applique Ă  chaque valeur ainsi dĂ©finie. Article 22 abrogĂ© Pour les contrats en cours Ă  la date de publication de la prĂ©sente loi, lorsqu'il n'est pas fait application des dispositions de l'article 21, le bailleur peut donner congĂ© trois mois au moins avant le terme du contrat sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article 14 de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 relative aux droits et obligations des locataires et des bailleurs. Ce congĂ© doit ĂȘtre fondĂ© soit sur sa dĂ©cision de reprendre ou de vendre le logement, soit sur un motif lĂ©gitime et sĂ©rieux, notamment l'inexĂ©cution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullitĂ©, le congĂ© donnĂ© par le bailleur doit indiquer le motif allĂ©guĂ© et, en cas de reprise, les nom et adresse du bĂ©nĂ©ficiaire de la reprise qui ne peut ĂȘtre que le bailleur, son conjoint, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint. En cas de congĂ© pour vendre, le droit de prĂ©emption du locataire prĂ©vu Ă  l'article 11 de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e reste applicable. Pour l'exercice du droit de substitution mentionnĂ© au quatriĂšme alinĂ©a de l'article 11 de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e, le locataire communique au bailleur l'adresse Ă  laquelle la notification du contrat de vente doit ĂȘtre effectuĂ©e. A dĂ©faut, le locataire ne peut se prĂ©valoir de ce droit de substitution. Article 23 abrogĂ© Dans les communes dont la liste est fixĂ©e par dĂ©cret, faisant partie d'une agglomĂ©ration de plus de 1 000 000 d'habitants, les dispositions des articles 21 et 22 s'appliquent aux renouvellements des contrats intervenant avant le 31 dĂ©cembre 1995. Dans les autres communes, elles s'appliquent aux renouvellements des contrats intervenant avant le 31 dĂ©cembre 1991. Article 24 abrogĂ© Il est créé auprĂšs du reprĂ©sentant de l'Etat dans chaque dĂ©partement une commission dĂ©partementale de conciliation composĂ©e de reprĂ©sentants d'organisations de bailleurs et d'organisations de locataires en nombre Ă©gal, dont la compĂ©tence porte sur les litiges rĂ©sultant de l'application des dispositions des articles 21, 30 et 31. La commission rend un avis dans le dĂ©lai de deux mois Ă  compter de sa saisine et s'efforce de concilier les parties. Un dĂ©cret fixe la composition, le mode de dĂ©signation et les rĂšgles de fonctionnement de la commission dĂ©partementale de conciliation. Les formations de conciliation des commissions dĂ©partementales des rapports locatifs existant Ă  la date de publication de la prĂ©sente loi exercent les attributions des commissions dĂ©partementales de conciliation jusqu'Ă  leur mise en place par le reprĂ©sentant de l' V Modification de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la lĂ©gislation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou Ă  usage professionnel et instituant des allocations de logement. Articles 25 Ă  37Les locaux vacants Ă  compter du 23 dĂ©cembre 1986 ne sont pas soumis aux dispositions de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e. Ils sont dĂ©sormais rĂ©gis par les chapitres Ier Ă  III du titre Ier de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989, Ă  l'exception des locaux Ă  usage exclusivement professionnel qui sont rĂ©gis par l'article 57 A et par les dispositions du code civil. Si les locaux louĂ©s depuis le 23 dĂ©cembre 1986 ne satisfont pas aux caractĂ©ristiques dĂ©finies en application des premier et deuxiĂšme alinĂ©as de l'article 6 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 prĂ©citĂ©e, le locataire peut, dans le dĂ©lai d'un an Ă  compter de la date de prise d'effet du contrat de location initial, demander au propriĂ©taire leur mise en conformitĂ© avec ces normes sans qu'il soit portĂ© atteinte Ă  la validitĂ© du contrat de location en cours. A dĂ©faut d'accord entre les parties, le juge saisi dĂ©termine, le cas Ă©chĂ©ant, la nature des travaux Ă  rĂ©aliser et le dĂ©lai de leur exĂ©cution, qu'il peut mĂȘme d'office assortir d'une astreinte. Il peut Ă©galement se prononcer sur une demande de modification du loyer fixĂ© par le bailleur ou proposĂ© par le locataire. A dĂ©faut de mise aux normes effectuĂ©e dans les conditions prĂ©citĂ©es, le loyer des locaux soumis au prĂ©sent article est fixĂ© conformĂ©ment aux II ou III de l'article 17 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux locaux classĂ©s en catĂ©gorie IV. Le bailleur d'un local classĂ© en sous-catĂ©gorie II B ou II C dont le loyer ou l'indemnitĂ© d'occupation est fixĂ© conformĂ©ment aux dispositions du chapitre III de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e peut proposer au locataire ou occupant de bonne foi un contrat de location rĂ©gi par les dispositions des articles 30 Ă  33 du prĂ©sent chapitre et des chapitres Ier Ă  III, Ă  l'exception des articles 10 et 11, de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 et, s'il s'agit d'un local Ă  usage exclusivement professionnel, par les dispositions du code civil et les articles 30 Ă  33 et 57 A de la prĂ©sente loi. Les dispositions des deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article 25 sont applicables aux locaux louĂ©s en application du prĂ©sent article. Les dispositions de l'article 28 ne sont pas opposables au locataire ou occupant de bonne foi dont les ressources, cumulĂ©es avec celles des autres occupants du logement, sont infĂ©rieures Ă  un seuil fixĂ© par dĂ©cret. Le seuil est calculĂ© en fonction de la localisation gĂ©ographique du logement et du nombre de personnes qui l'occupent. Toutefois, si, Ă  l'expiration du contrat prĂ©vu Ă  l'article 30 ci-dessous, le locataire est ĂągĂ© de plus de soixante-cinq ans ou handicapĂ© visĂ© au 2° de l'article 27 de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e, il bĂ©nĂ©ficiera, nonobstant les dispositions de l'article 33, du droit au maintien dans les lieux prĂ©vu Ă  l'article 4 de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 contrat de location conclu en application de l'article 28 est d'une durĂ©e de huit ans. Son loyer est fixĂ© par rĂ©fĂ©rence aux loyers non rĂ©gis par le chapitre III de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e et habituellement constatĂ©s dans le voisinage au cours des trois derniĂšres annĂ©es pour les logements comparables. La diffĂ©rence entre le loyer du contrat de location Ă©tabli en application de l'article 28 et le loyer ou l'indemnitĂ© d'occupation antĂ©rieur s'applique par huitiĂšme au cours des huit annĂ©es de ce contrat. La rĂ©vision Ă©ventuelle rĂ©sultant du I de l'article 17-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 prĂ©citĂ©e s'applique Ă  chaque valeur ainsi dĂ©finie. Le contrat de location proposĂ© en application de l'article 28 doit, Ă  peine de nullitĂ©, reproduire les dispositions des articles 25 et 28 Ă  33. Le bailleur notifie, Ă  peine de nullitĂ© de la proposition de contrat, la liste des rĂ©fĂ©rences ayant servi Ă  dĂ©terminer le prix proposĂ©. Les Ă©lĂ©ments constitutifs de ces rĂ©fĂ©rences sont fixĂ©s par dĂ©cret, aprĂšs avis de la Commission nationale de concertation. Dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la proposition du bailleur, le locataire ou l'occupant de bonne foi fait, le cas Ă©chĂ©ant, connaĂźtre au bailleur, en prĂ©sentant les justifications, qu'il remplit les conditions de l'article 29. Dans le mĂȘme dĂ©lai, le locataire ou occupant de bonne foi qui ne peut se prĂ©valoir des conditions de l'article 29 fait connaĂźtre au bailleur son acceptation ou son refus du contrat de location ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, le montant des travaux dont il demande le remboursement en application de l'article 32. Les notifications prĂ©vues aux trois premiers alinĂ©as du prĂ©sent article sont faites par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou signifiĂ©es par acte d'huissier. En cas de dĂ©saccord ou Ă  dĂ©faut de rĂ©ponse du locataire, l'une ou l'autre partie peut saisir la commission prĂ©vue Ă  l'article 20 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 dans les trois mois qui suivent la rĂ©ception de la proposition du contrat de location faite par le bailleur. Si, en l'absence d'accord entre les parties, Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la proposition de contrat de location faite par le bailleur, le juge n'a pas Ă©tĂ© saisi, le local reste soumis aux dispositions de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e. En cas de saisine du juge, celui-ci fixe le montant du loyer et statue sur les demandes des parties. Le contrat de location est alors rĂ©putĂ© ĂȘtre conclu avec les clauses et conditions fixĂ©es judiciairement. La dĂ©cision est exĂ©cutoire par provision. Sauf convention expresse contraire, le contrat de location conclu dans les conditions du prĂ©sent article prend effet Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la date de la proposition de contrat de location faite par le bailleur. A la date d'effet du contrat de location, les rapports entre le bailleur et le locataire ou occupant de bonne foi ne sont plus rĂ©gis par les dispositions de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e. Lorsqu'il est fait application de l'article 28, le coĂ»t des travaux ayant amĂ©liorĂ© substantiellement le confort ou l'Ă©quipement du local effectuĂ©s par le locataire ou l'occupant de bonne foi est remboursĂ© par le propriĂ©taire. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat dĂ©termine la nature des travaux pris en compte ainsi que les modalitĂ©s de leur Ă©valuation. Le montant en est fixĂ© et le remboursement effectuĂ© lors de la conclusion du contrat de location prĂ©vu Ă  l'article 28. Si le bailleur le demande, le rĂšglement intervient par compensation sur la fraction du nouveau loyer qui excĂšde le montant de l'ancien. Si la dette n'est pas Ă©teinte Ă  l'expiration du bail mentionnĂ© Ă  l'article 28, le bailleur en rĂšgle alors le solde. A l'expiration du contrat conclu en application de l'article 31, le local est soumis aux dispositions des chapitres Ier Ă  III du titre Ier de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 et les locaux Ă  usage exclusivement professionnel aux dispositions de l'article 57 A et aux dispositions du code civil. A l'expiration des contrats de location conclus en application des articles 3 bis, 3 quater, 3 quinquies, 3 sexies et 3 septies de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e, en cours au moment de la publication de la prĂ©sente loi, et portant sur des locaux Ă  usage d'habitation ou mixte, il est fait application de l'article 20. A l'expiration des contrats conclus aprĂšs la publication de la prĂ©sente loi en application des articles 3 bis, 3 quater et 3 octies de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e, les contrats de location des locaux d'habitation ou mixte sont soumis aux dispositions des chapitres Ier Ă  III de la loi 89-462 du 6 juillet 1989, Ă  l'exception de l'article 16, du paragraphe c de l'article 17 et des articles 18 Ă  20. A l'expiration des contrats conclus en application des mĂȘmes articles et portant sur des locaux Ă  usage exclusivement professionnel, il est fait usage des dispositions de l'article 57 A et des dispositions du code civil. Les normes prĂ©vues Ă  l'article 25 de la prĂ©sente loi sont applicables, Ă  compter de leur conclusion, aux contrats de location conclus conformĂ©ment au 2° de l'article 3 bis et aux articles 3 quater, 3 quinquies, 3 sexies et 3 septies de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e en cours Ă  la date de la publication de la prĂ©sente loi. Cette disposition ne s'applique pas Ă  ceux de ces contrats qui, Ă  la date de publication de la prĂ©sente loi, ont fait l'objet d'une contestation devant les VI Dispositions relatives aux logements appartenant aux organismes d'habitations Ă  loyer modĂ©rĂ© ou gĂ©rĂ©s par eux. Articles 38 Ă  40 Jusqu'au 1er janvier 1987, les loyers, autres que ceux mentionnĂ©s Ă  l'article L. 442-1-1 du code de la construction et de l'habitation, pratiquĂ©s par les organismes d'habitations Ă  loyer modĂ©rĂ© restent rĂ©gis par les dispositions prises en application de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e. A compter de cette date et pour une pĂ©riode transitoire de six mois, ces loyers peuvent Ă©voluer dans la limite de la derniĂšre variation annuelle de l'indice du coĂ»t de la construction connue le 30 novembre 1986. Toutefois, lorsque des travaux d'amĂ©lioration tels que dĂ©finis par l'accord collectif de location conclu le 23 novembre 1983 et rendu obligatoire par le dĂ©cret n° 84-364 du 11 mai 1984 ont Ă©tĂ© entrepris avant le 1er janvier 1987, une majoration supplĂ©mentaire de loyer peut ĂȘtre appliquĂ©e Ă  compter du premier jour du mois qui suit l'achĂšvement de ces travaux, si cette date est antĂ©rieure au 1er juillet 1987. La majoration annuelle est au plus Ă©gale Ă  10 p. 100 du coĂ»t rĂ©el des travaux plafonnĂ© Ă  9 000 F par logement, augmentĂ© de 2 000 F par piĂšce principale. L'article L. 442-5 du code de la construction et de l'habitation est VII Des procĂ©dures de concertation. Articles 41 Ă  44 quater Une commission nationale de concertation est instituĂ©e auprĂšs du ministre chargĂ© de la construction et de l'habitation. Elle a pour mission, par ses Ă©tudes, avis et propositions, de contribuer Ă  l'amĂ©lioration des rapports entre bailleurs et locataires. Elle comprend notamment des reprĂ©sentants des organisations reprĂ©sentatives au plan national de bailleurs, de locataires et de gestionnaires. Sa composition, le mode de dĂ©signation de ses membres, son organisation et ses rĂšgles de fonctionnement sont fixĂ©s par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Il est créé, au sein du comitĂ© rĂ©gional de l'habitat prĂ©vu Ă  l'article L. 364-1 du code de la construction et de l'habitation, une commission spĂ©cialisĂ©e des rapports locatifs composĂ©e notamment de reprĂ©sentants des organisations reprĂ©sentatives au plan dĂ©partemental de bailleurs, de locataires et de accords collectifs de location peuvent ĂȘtre conclus, pour un ou plusieurs secteurs locatifs, au sein de la Commission nationale de concertation ou de chaque commission spĂ©cialisĂ©e des rapports locatifs prĂ©vue Ă  l'article 41 bis entre une ou plusieurs organisations de bailleurs et de locataires. Les accords ainsi conclus s'imposent aux organisations signataires et aux adhĂ©rents de ces secteurs locatifs sont les suivants -logements appartenant ou gĂ©rĂ©s par les organismes d'habitations Ă  loyer modĂ©rĂ© ;-logements appartenant aux sociĂ©tĂ©s d'Ă©conomie mixte, aux sociĂ©tĂ©s immobiliĂšres Ă  participation majoritaire de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, aux collectivitĂ©s publiques, aux sociĂ©tĂ©s filiales directes et indirectes de la sociĂ©tĂ© mentionnĂ©e Ă  l'article L. 313-20 du code de la construction et de l'habitation autres que celles mentionnĂ©es Ă  l'alinĂ©a ci-dessus, Ă  un collecteur agréé par le ministre chargĂ© du logement dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat aux fins de collecter la participation des employeurs Ă  l'effort de construction ;-logements appartenant aux entreprises d'assurance, aux Ă©tablissements de crĂ©dit, aux sociĂ©tĂ©s de financement et aux filiales de ces organismes et aux personnes morales autres que celles mentionnĂ©es aux deux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents ;-logements appartenant aux bailleurs personnes physiques et aux sociĂ©tĂ©s civiles immobiliĂšres constituĂ©es exclusivement entre parents et alliĂ©s jusqu'au quatriĂšme degrĂ© accords portent notamment sur les supplĂ©ments de loyers pour les organismes d'habitations Ă  loyer modĂ©rĂ©, la maĂźtrise de l'Ă©volution des charges rĂ©cupĂ©rables, la grille de vĂ©tustĂ©, l'amĂ©lioration et l'entretien des logements et des parties communes, les locaux rĂ©sidentiels Ă  usage accords conclus au sein de la Commission nationale de concertation font l'objet de la publication d'un avis au Journal officiel de la RĂ©publique française. A l'issue d'un dĂ©lai d'un mois aprĂšs cette publication et sauf opposition de la majoritĂ© des organisations reprĂ©sentatives des bailleurs d'un ou plusieurs secteurs et des organisations reprĂ©sentatives des locataires, ils peuvent ĂȘtre rendus obligatoires, par dĂ©cret, pour tous les logements des secteurs locatifs concernĂ©s. Le dĂ©cret peut, aprĂšs avis motivĂ© de la Commission nationale de concertation et sans modifier l'Ă©quilibre de l'accord, en distraire certaines bailleurs de logements visĂ©s Ă  l'article 41 ter peuvent conclure avec une ou plusieurs associations de locataires des accords collectifs locaux portant sur tout ou partie de leur patrimoine. Ces accords portent notamment sur les loyers, les supplĂ©ments de loyers pour les organismes d'habitation Ă  loyer modĂ©rĂ©, la maĂźtrise de l'Ă©volution des charges rĂ©cupĂ©rables, la grille de vĂ©tustĂ©, l'amĂ©lioration et l'entretien des logements et des parties communes, les locaux rĂ©sidentiels Ă  usage accords sont obligatoires sur tout ou partie du patrimoine dĂšs lors qu'ils ont Ă©tĂ© conclus - soit par une ou plusieurs associations affiliĂ©es Ă  une organisation siĂ©geant Ă  la commission nationale de concertation, prĂ©sentes dans le patrimoine du bailleur ; - soit par une ou plusieurs associations regroupant au moins 50 % des voix des locataires aux Ă©lections au conseil d'administration ou au conseil de surveillance de l'organisme ; - soit par une ou plusieurs associations regroupant au moins 20 % des locataires concernĂ©s par l'accord. Ces accords ne sont pas obligatoires s'ils ont Ă©tĂ© rejetĂ©s par Ă©crit par 50 % des locataires concernĂ©s, dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de leur notification individuelle par le bailleur. En l'absence d'accords signĂ©s conformĂ©ment au prĂ©sent article, les bailleurs peuvent en outre proposer directement aux locataires des accords de mĂȘme nature. Ces accords sont rĂ©putĂ©s applicables dĂšs lors qu'ils ont Ă©tĂ© approuvĂ©s, par Ă©crit, par la majoritĂ© des locataires concernĂ©s par l'accord qui se sont exprimĂ©s, dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la notification individuelle par le bailleur, Ă  condition que 25 % des locataires concernĂ©s par l'accord se soient exprimĂ©s. A dĂ©faut, une nouvelle consultation est alors engagĂ©e et l'accord est rĂ©putĂ© applicable dĂšs lors qu'il a Ă©tĂ© approuvĂ©, par Ă©crit, par la majoritĂ© des locataires qui se sont exprimĂ©s, dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de la nouvelle notification individuelle par le bailleur. Dans tous les cas, il n'est attribuĂ© qu'une seule voix par logement louĂ©. Les accords prĂ©vus au prĂ©sent article peuvent ĂȘtre conclus pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e. Ils mentionnent les conditions de leur dĂ©nonciation, de leur renouvellement ou de leur rĂ©vision. Pour l'application de l'article 41 de la prĂ©sente loi et de l'article 20 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989, la reprĂ©sentativitĂ© des organisations de bailleurs, de gestionnaires et de locataires est apprĂ©ciĂ©e d'aprĂšs les critĂšres suivants a Montant global des cotisations ; b IndĂ©pendance, expĂ©rience et activitĂ© de l'organisation dans le domaine du logement ; c En outre - pour les organisations de bailleurs et de gestionnaires, nombre de leurs adhĂ©rents et nombre de logements dĂ©tenus ou gĂ©rĂ©s par leur adhĂ©rents ; - pour les organisations de locataires, nombre et rĂ©partition gĂ©ographique de leurs un immeuble ou groupe d'immeubles, tout groupement de locataires affiliĂ© Ă  une organisation siĂ©geant Ă  la Commission nationale de concertation ou toute association qui reprĂ©sente au moins 10 % des locataires ou toute association de locataires affiliĂ©e Ă  une organisation nationale siĂ©geant Ă  la Commission nationale de concertation, au Conseil national de l'habitat ou au Conseil national de la consommation dĂ©signe au bailleur, et, le cas Ă©chĂ©ant, au syndic de copropriĂ©tĂ© par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, le nom de trois au plus de ses reprĂ©sentants choisis parmi les locataires de l'immeuble ou du groupe d'immeubles. Les associations ci-dessus dĂ©signĂ©es doivent oeuvrer dans le domaine du logement. Elles doivent ĂȘtre indĂ©pendantes de tout parti politique ou organisation philosophique, confessionnelle, ethnique ou raciale. En outre, elles oeuvrent dans le secteur locatif social et ne doivent pas poursuivre des intĂ©rĂȘts collectifs qui seraient en contradiction avec les objectifs du logement social fixĂ©s par le code de la construction et de l'habitation, et notamment par les articles L. 411 et L. 441, ou du droit Ă  la ville tel que dĂ©fini par la loi n° 91-662 du 13 juillet 1991 d'orientation pour la ville. Ces reprĂ©sentants ont accĂšs aux diffĂ©rents documents concernant la dĂ©termination et l'Ă©volution des charges locatives. A leur demande, le bailleur ou, s'il y a lieu, l'administrateur de la copropriĂ©tĂ© les consulte chaque semestre sur les diffĂ©rents aspects de la gestion de l'immeuble ou du groupe d'immeubles. Dans les immeubles soumis au statut de la copropriĂ©tĂ©, les reprĂ©sentants des associations dĂ©signĂ©s ci-dessus peuvent assister Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de copropriĂ©tĂ© et formuler des observations sur les questions inscrites Ă  l'ordre du jour de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Le syndic de la copropriĂ©tĂ© informe les reprĂ©sentants des associations, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, de la date, de l'heure, du lieu et de l'ordre du jour de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Les dĂ©cisions prises en assemblĂ©e des copropriĂ©taires et relatives Ă  l'entretien de l'immeuble et aux travaux font l'objet d'un procĂšs-verbal abrĂ©gĂ© affichĂ© dans les parties communes de l'immeuble. Dans chaque bĂątiment d'habitation, un panneau d'affichage doit ĂȘtre mis Ă  la disposition des associations ou groupements de locataires, dĂ©finis au premier alinĂ©a du prĂ©sent article, pour leurs communications portant sur le logement, l'habitat et les travaux, dans un lieu de passage des bailleurs des secteurs locatifs mentionnĂ©s aux troisiĂšme, quatriĂšme et cinquiĂšme alinĂ©as de l'article 41 ter sont tenus d'Ă©laborer, avec les reprĂ©sentants des associations de locataires prĂ©sentes dans le patrimoine du bailleur affiliĂ©es Ă  une organisation siĂ©geant Ă  la Commission nationale de concertation, au Conseil national de l'habitat ou au Conseil national de la consommation, les reprĂ©sentants des associations de locataires ayant obtenu 10 % des suffrages exprimĂ©s aux derniĂšres Ă©lections et les administrateurs Ă©lus reprĂ©sentants des locataires, un plan de concertation locative couvrant l'ensemble de leur plan de concertation locative, validĂ© par le conseil d'administration ou le conseil de surveillance du bailleur, dĂ©finit les modalitĂ©s pratiques de la concertation applicables aux immeubles ou aux ensembles immobiliers de leur patrimoine. Il prĂ©cise notamment les rĂšgles destinĂ©es Ă  formaliser les relations locatives locales, instaure un ou plusieurs conseils de concertation locative dont il peut prĂ©voir la composition et prĂ©voit des moyens matĂ©riels attribuĂ©s aux reprĂ©sentants des locataires pour exercer leurs fonctions dans ce cadre. Il prĂ©voit des moyens financiers, au moins Ă©gaux Ă  2 € par logement du patrimoine concernĂ© par le plan et par an, pour soutenir les actions des associations qui participent Ă  la concertation locative. Ces moyens sont rĂ©partis entre les associations de locataires en fonction de leur rĂ©sultat aux derniĂšres Ă©lections des reprĂ©sentants des locataires. L'usage de ces moyens et les modalitĂ©s de suivi de cet usage sont dĂ©finis dans le plan de concertation locative. Un bilan annuel de l'utilisation de ces moyens est adressĂ© par les associations bĂ©nĂ©ficiaires Ă  l'organisme plan doit ĂȘtre Ă©laborĂ© dans le dĂ©lai de neuf mois aprĂšs publication de la loi n° 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement plan fait l'objet de bilans et de rĂ©visions pĂ©riodiques, dans les conditions qu'il dĂ©finit, entre les partenaires visĂ©s au premier alinĂ©a un dĂ©lai de trois ans aprĂšs publication de la loi n° 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 prĂ©citĂ©e, le Gouvernement prĂ©sentera un bilan de la mise en oeuvre des mesures relatives Ă  la concertation aprĂšs avis des secteurs concernĂ©s de la Commission nationale de Ă  l'article 94 II de la loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017, les quatres derniĂšres phrases du deuxiĂšme alinĂ©a, telles qu'elles rĂ©sultent du I dudit article 94 de ladite loi, sont applicables lors du renouvellement de chaque plan de concertation locative effectuĂ© aprĂšs la publication de la prĂ©sente loi et, au plus tard, le 1er janvier 2019. Le conseil de concertation locative prĂ©vu Ă  l'article 44 bis est consultĂ© sur les diffĂ©rents aspects de la gestion de l'immeuble ou des ensembles immobiliers concernĂ©s, sur les projets d'amĂ©lioration ou de construction-dĂ©molition et plus gĂ©nĂ©ralement sur toutes mesures touchant aux conditions d'habitat et au cadre de vie des habitants des ensembles concernĂ©s. Il est composĂ© de reprĂ©sentants du bailleur et de reprĂ©sentants des locataires dĂ©signĂ©s dans les conditions prĂ©vues au premier alinĂ©a de l'article 44. Les membres du conseil de concertation locative peuvent ĂȘtre assistĂ©s, dans les conditions fixĂ©es par le plan de concertation locative, de toute personne dont la compĂ©tence est jugĂ©e utile. Il doit ĂȘtre mis en place au plus tard dans les six mois qui suivent l'Ă©laboration du plan de concertation locative et se rĂ©unit au moins une fois par Ă  toute dĂ©cision d'engager une opĂ©ration d'amĂ©lioration, ayant une incidence sur les loyers ou les charges locatives, ou de construction-dĂ©molition, le bailleur mentionnĂ© Ă  l'article 44 bis est tenu d'organiser une rĂ©union d'information des locataires. Pendant l'Ă©laboration du projet, il est tenu de mener une concertation avec les reprĂ©sentants des locataires, dĂ©signĂ©s dans les conditions prĂ©vues au premier alinĂ©a de l'article 44. Lorsque le conseil de concertation locative, prĂ©vu Ă  l'article 44 ter, existe, cette concertation est Ă©galement rĂ©alisĂ©e dans son cadre. A dĂ©faut de reprĂ©sentants des locataires dans l'immeuble ou le groupe d'immeubles et aprĂšs en avoir informĂ© le conseil de concertation locative, quand il existe le bailleur doit mener cette concertation avec les locataires rĂ©unis Ă  cet concertation porte sur la consistance et le coĂ»t des travaux, leur rĂ©percussion prĂ©visible sur les loyers ou les charges locatives, les modalitĂ©s de leur rĂ©alisation, sur l'opportunitĂ© de crĂ©er un local collectif rĂ©sidentiel ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, sur les conditions de relogement des locataires, notamment pour les opĂ©rations de documents et les diagnostics ayant permis d'Ă©laborer le projet sont tenus Ă  disposition des locataires et de leurs le bailleur informe la commune de ses projets et de l'engagement de la fois le projet Ă©laborĂ© et avant le dĂ©but de l'opĂ©ration d'amĂ©lioration ou de construction-dĂ©molition, le bailleur dresse un bilan de la concertation qui comporte, le cas Ă©chĂ©ant, l'avis motivĂ© des reprĂ©sentants des locataires. Il en informe les locataires rĂ©unis Ă  cet dĂ©cret fixe, en tant que de besoin, les conditions d'application des articles 44 bis, 44 ter et du prĂ©sent VIII Dispositions diverses. Articles 45 Ă  61 A compter du premier renouvellement ou reconduction suivant la publication de la prĂ©sente loi, les loyers plafonds prĂ©vus par les contrats de location des logements ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© de primes ou de prĂȘts spĂ©ciaux Ă  la construction du CrĂ©dit foncier de France ou de la Caisse centrale de coopĂ©ration Ă©conomique sont rĂ©visĂ©s, par rapport aux loyers plafonds d'origine, par application de l'indice de rĂ©fĂ©rence, sans que joue la clause d'attĂ©nuation figurant au contrat. Les dispositions du prĂ©sent titre sont d'ordre public. Article 47 abrogĂ© Les dispositions des articles 3, 8 Ă  15, du premier alinĂ©a de l'article 17, des cinq premiers alinĂ©as de l'article 18 et des articles 19 Ă  23 ne sont pas applicables aux logements dont le loyer est fixĂ© en application des dispositions du chapitre III de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e. Article 48 abrogĂ© Les dispositions des articles 8 Ă  11, 14, des deuxiĂšme Ă  quatriĂšme alinĂ©as de l'article 15, du premier alinĂ©a de l'article 17 ne sont pas applicables aux logements rĂ©gis par une convention conclue en application de l'article L. 351-2 du code de la construction et de l'habitation. Les dispositions de l'article 13 sont applicables Ă  la condition que le bĂ©nĂ©ficiaire du transfert remplisse les conditions d'attribution desdits logements. Les dispositions des cinq premiers alinĂ©as de l'article 18 ainsi que celles des articles 20 Ă  23 ne sont pas applicables aux logements rĂ©gis par une convention conclue en application de l'article L. 353-14 du code de la construction et de l'habitation. Article 49 abrogĂ© Les dispositions des cinq premiers alinĂ©as de l'article 18 ne sont pas applicables aux logements dont les conditions sont rĂ©glementĂ©es en contrepartie de primes ou prĂȘts spĂ©ciaux Ă  la construction consentis par le CrĂ©dit foncier de France ou la Caisse centrale de coopĂ©ration Ă©conomique. Article 50 abrogĂ© Les dispositions des articles 9 et 20 Ă  23 ne sont pas applicables aux logements donnĂ©s en location Ă  titre exceptionnel et transitoire par les collectivitĂ©s locales. Les contrats de location en cours qui n'ont pas Ă©tĂ© mis en conformitĂ© avec les dispositions de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e, contrairement aux dispositions du troisiĂšme alinĂ©a de l'article 71 de cette loi, sont rĂ©putĂ©s avoir Ă©tĂ© renouvelĂ©s dans les conditions de cet article par pĂ©riodes de trois annĂ©es Ă  compter de leur date d'expiration contractuelle lorsqu'il s'agit de contrats de location Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e et par pĂ©riodes de trois annĂ©es Ă  compter du 24 juin 1983 lorsqu'il s'agit de contrats de location Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e conclus avant cette date. Ces dispositions ne s'appliquent pas Ă  ceux de ces contrats dont le renouvellement est contestĂ© devant les tribunaux. Les accords collectifs conclus en application des articles 28, 37 et 61 de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e continuent de produire effet jusqu'Ă  leur terme ou jusqu'Ă  la date d'effet de leur dĂ©nonciation par l'une ou l'autre des parties. Les contrats d'amĂ©lioration conclus en application de l'article 59 de la loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e continuent de produire effet jusqu'au terme des contrats de location auxquels ils ont donnĂ© lieu ou peuvent donner lieu. Les loyers fixĂ©s en application des articles 15 et 21 ou nĂ©gociĂ©s en application des articles 41 ter et 42 ne peuvent ni excĂ©der, pour les logements ayant fait l'objet de conventions passĂ©es en application de l'article L. 351-2 du code de la construction et de l'habitation, les loyers plafonds applicables Ă  ces logements ni dĂ©roger, pour les logements ayant fait l'objet de primes ou de prĂȘts spĂ©ciaux Ă  la construction du CrĂ©dit foncier de France ou de la Caisse centrale de coopĂ©ration Ă©conomique, aux rĂšgles applicables Ă  ces logements. Les accords conclus en application de l'article 42 ne peuvent conduire Ă  dĂ©roger, pour les logements dont le loyer est fixĂ© par application du chapitre III de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 prĂ©citĂ©e, aux rĂšgles de fixation de ce loyer ni, pour les logements gĂ©rĂ©s par les organismes d'habitations Ă  loyer modĂ©rĂ©, aux rĂšgles de fixation et d'Ă©volution des loyers prĂ©vues Ă  l'article L. 442-1 du code de la construction et de l'habitation. La loi n° 82-526 du 22 juin 1982 prĂ©citĂ©e est abrogĂ©e, Ă  l'exception de ses articles 76, 78, 81 et 82. L'ordonnance n° 58-1444 du 31 dĂ©cembre 1958 relative Ă  la levĂ©e des scellĂ©s apposĂ©s lors du dĂ©cĂšs de l'occupant d'un local est abrogĂ©e. Article 57 abrogĂ© Les dispositions de l'article L. 631-7 du code de la construction et de l'habitation ne sont pas applicables aux sociĂ©tĂ©s civiles professionnelles ni aux professionnels libĂ©raux visĂ©s Ă  l'article 1er de la loi n° 66-879 du 29 novembre 1966 relative aux sociĂ©tĂ©s civiles professionnelles exerçant en commun leur activitĂ© sous quelque forme que ce contrat de location d'un local affectĂ© Ă  un usage exclusivement professionnel est conclu pour une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  six ans. Il est Ă©tabli par Ă©crit. Au terme fixĂ© par le contrat et sous rĂ©serve des dispositions du troisiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article, le contrat est reconduit tacitement pour la mĂȘme durĂ©e. Chaque partie peut notifier Ă  l'autre son intention de ne pas renouveler le contrat Ă  l'expiration de celui-ci en respectant un dĂ©lai de prĂ©avis de six mois. Le locataire peut, Ă  tout moment, notifier au bailleur son intention de quitter les locaux en respectant un dĂ©lai de prĂ©avis de six mois. Les notifications mentionnĂ©es au prĂ©sent article sont effectuĂ©es par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou par acte d'huissier. Les parties peuvent dĂ©roger au prĂ©sent article dans les conditions fixĂ©es au 7° du I de l'article L. 145-2 du code de moment de chaque prise de possession des locaux par un locataire et lors de leur restitution, un Ă©tat des lieux est Ă©tabli contradictoirement et amiablement par les parties ou par un tiers mandatĂ© par elles et joint au contrat de location. Si l'Ă©tat des lieux ne peut ĂȘtre Ă©tabli dans les conditions prĂ©vues au premier alinĂ©a, il est Ă©tabli par un huissier de justice, sur l'initiative de la partie la plus diligente, Ă  frais partagĂ©s par moitiĂ© entre le bailleur et le locataire. ConformĂ©ment Ă  la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, article 16, les dispositions pour les baux conclus avant l'entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente loi, l'article 57 B dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi, s'applique Ă  toute restitution d'un local dĂšs lors qu'un Ă©tat des lieux a Ă©tĂ© Ă©tabli lors de la prise de possession. Titre II De la cession pour l'accession Ă  la propriĂ©tĂ© de certains logements sociaux. Articles 62 Ă  64 Les dispositions de l'article 61 entreront en vigueur Ă  une date fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'Etat et au plus tard le 1er juillet 1987. Toutefois, les dispositions du code de la construction et de l'habitation, remplacĂ©es par l'article 61, continuent de s'appliquer dans leur rĂ©daction antĂ©rieure pour toutes les dĂ©cisions d'aliĂ©nation ayant fait l'objet, Ă  la date d'entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent titre, de l'offre de vente prise au vu de la dĂ©cision d'aliĂ©ner prĂ©vue par l'article L. 443-9 du code de la construction et de l'habitation dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă  la prĂ©sente loi. L'article 26 du dĂ©cret-loi du 28 fĂ©vrier 1852 sur les sociĂ©tĂ©s de crĂ©dit foncier est III Mesures destinĂ©es Ă  favoriser le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre. Articles 65 Ă  80 Si une dĂ©cision n'a pas Ă©tĂ© prise dans les conditions de l'article L. 112-1 du code de l'urbanisme dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, la limite lĂ©gale de densitĂ© et les valeurs de cette limite rĂ©sultant de la rĂ©daction du chapitre II du titre Ier du livre Ier du code de l'urbanisme antĂ©rieurement Ă  la publication de la prĂ©sente loi cessent de produire leurs effets. Le dĂ©lai est portĂ© Ă  six mois pour les communautĂ©s urbaines, pour les groupements de communes ayant compĂ©tence en matiĂšre d'Ă©laboration de documents d'urbanisme ou en matiĂšre d'amĂ©nagement urbain et pour les communes de Paris et Marseille. La suppression expresse ou tacite du plafond lĂ©gal de densitĂ© est sans effet sur le rĂ©gime des zones d'amĂ©nagement concertĂ© dont le bilan a Ă©tĂ© approuvĂ© antĂ©rieurement Ă  la dĂ©libĂ©ration ou Ă  l'expiration des dĂ©lais prĂ©vus et II. - paragraphes modificateurs.III. - Jusqu'au 31 dĂ©cembre 2025, par dĂ©rogation Ă  l'article L. 3211-1 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques, les immeubles utilisĂ©s par le ministĂšre de la dĂ©fense peuvent ĂȘtre remis Ă  l'administration chargĂ©e des domaines en vue de leur cession, sans que ces immeubles soient reconnus comme dĂ©finitivement inutiles pour les autres services de l' premier alinĂ©a du prĂ©sent III est applicable en Nouvelle-CalĂ©donie, dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° 2018-607 du 13 juillet 2018 relative Ă  la programmation militaire pour les annĂ©es 2019 Ă  2025 et portant diverses dispositions intĂ©ressant la le PrĂ©sident de la RĂ©publique FRANçOIS MITTERRAND. Le Premier ministre, JACQUES CHIRAC. Le ministre d'Etat, ministre de l'Ă©conomie, des finances et de la privatisation, EDOUARD BALLADUR. Le garde des sceaux, ministre de la justice, ALBIN CHALANDON. Le ministre de l'intĂ©rieur, CHARLES PASQUA. Le ministre de l'Ă©quipement, du logement, de l'amĂ©nagement du territoire et des transports, PIERRE MEHAIGNERIE. Le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©quipement, du logement, de l'amĂ©nagement du territoire et des transports, chargĂ© de l'environnement, ALAIN CARIGNON. Travaux prĂ©paratoires loi n° 86-1290. AssemblĂ©e nationale Projet de loi n° 215 ; Rapport de M. Beaumont, au nom de la commission de la production n° 258 ; Discussion les 17, 18, 21, 22 et 23 juillet 1986 ; Adoption, aprĂšs dĂ©claration d'urgence, le 23 juillet 1986. SĂ©nat Projet de loi, adoptĂ© par l'AssemblĂ©e nationale en premiĂšre lecture aprĂšs dĂ©claration d'urgence n° 476, 1985-1986 ; Rapport de MM. Dejoie et Arzel, au nom de la commission des lois n° 26, 1986-1987 ; Avis de la commission des affaires Ă©conomiques n° 27, 1986-1987 ; Avis de la commission des affaires sociales n° 28, 1986-1987 ; Discussion les 30 octobre, 4, 5 et 6 novembre 1986 ; Adoption le 6 novembre 1986. AssemblĂ©e nationale Projet de loi, modifiĂ© par le SĂ©nat en premiĂšre lecture n° 436 ; Rapport de M. Beaumont, au nom de la commission mixte paritaire n° 498 ; Discussion et adoption le 2 dĂ©cembre 1986. SĂ©nat Rapport de M. Dejoie, au nom de la commission mixte paritaire n° 81, 1986-1987 ; Discussion et adoption le 11 dĂ©cembre 1986.

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PubliĂ© le vendredi 29 octobre 2021 Ă  14h35 Contrairement Ă  ce qu'on affirme parfois, la cause de la restitution des Ɠuvres volĂ©es durant la conquĂȘte coloniale ne date pas des annĂ©es d'indĂ©pendance et du panafricanisme. DĂšs le XIXe siĂšcle, ces spoliations ont Ă©tĂ© vigoureusement dĂ©noncĂ©es, sur place... et jusqu'Ă  Guernesey, par Victor Hugo. Sans doute 2021 restera-t-elle la date d’une politique volontariste en matiĂšre de restitution d’Ɠuvres d’arts spoliĂ©es dans le cadre des conquĂȘtes coloniales. On a coutume de ramener cette Ă©tape, cruciale, de la restitution de vingt-six statuettes au Benin, Ă  un discours d'Emmanuel Macron, le 28 novembre 2017. Il vient d’ĂȘtre Ă©lu et c’est Ă  Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, ancienne colonie indĂ©pendante depuis le 5 aoĂ»t 1960, que le prĂ©sident de la RĂ©publique française dĂ©clare, devant un amphithéùtre bondĂ© Je veux que d’ici cinq ans les conditions soient rĂ©unies pour des restitutions temporaires ou dĂ©finitives du patrimoine africain en Afrique. Ce timing-lĂ  sera donc respectĂ© au moins pour les vingt-six objets dont le roi BĂ©hanzin d'Abomey avait Ă©tĂ© spoliĂ© en 1892 par les troupes françaises, ils sont presque en chemin pour rejoindre le musĂ©e d’histoire de Ouidah, Ă  Abomey, au sud du BĂ©nin. Mais en rĂ©alitĂ©, la temporalitĂ© du dĂ©bat sur les restitutions est bien plus vaste. Si vaste, mĂȘme, qu’on peut remonter au XIXe siĂšcle pour retrouver trace de condamnations des pillages. C’est-Ă -dire contemporaines-mĂȘmes de la conquĂȘte. On dit dĂ©jĂ  “spoliation” Ă  l’époque le mot figure dans cette diatribe de Victor Hugo qui dĂ©nonce, depuis son exil Ă  Guernesey et dans la foulĂ©e de ce qu’on appelle “la seconde guerre de l’opium” J’espĂšre qu’un jour viendra oĂč la France, dĂ©livrĂ©e et nettoyĂ©e, renverra ce butin Ă  la Chine spoliĂ©e. Dans cette lettre que Victor Hugo adresse Ă  un ami, un an aprĂšs le sac de PĂ©kin par les troupes anglo-françaises en octobre 1860 une fois l’empereur Xianfeng mis en fuite, l’écrivain reconstitue ses souvenirs du Palais d’étĂ© - qu’il compare plusieurs fois au ParthĂ©non, en GrĂšce, “rare et unique”, “une sorte d’énorme modĂšle de la chimĂšre, si la chimĂšre peut avoir un modĂšle” Imaginez on ne sait quelle construction inexprimable, quelque chose comme un Ă©difice lunaire, et vous aurez le Palais d’étĂ©. BĂątissez un songe avec du marbre, du jade, du bronze, de la porcelaine, charpentez-le en bois de cĂšdre, couvrez-le de pierreries, drapez-le de soie, faites-le ici sanctuaire, lĂ  harem, lĂ  citadelle, mettez-y des dieux, mettez-y des monstres, vernissez-le, Ă©maillez-le, dorez-le, fardez-le, faites construire par des architectes qui soient des poĂštes les mille et un rĂȘves des mille et une nuits, ajoutez des jardins, des bassins, des jaillissements d’eau et d’écume, des cygnes, des ibis, des paons, supposez en un mot une sorte d’éblouissante caverne de la fantaisie humaine ayant une figure de temple et de palais, c’était lĂ  ce monument. Il avait fallu, pour le crĂ©er, le lent travail de deux gĂ©nĂ©rations. Cet Ă©difice, qui avait l’énormitĂ© d’une ville, avait Ă©tĂ© bĂąti par les siĂšcles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps appartient Ă  l’homme. Les artistes, les poĂštes, les philosophes, connaissaient le Palais d’étĂ© ; Voltaire en parle. On disait le ParthĂ©non en GrĂšce, les Pyramides en Egypte, le ColisĂ©e Ă  Rome, Notre-Dame Ă  Paris, le Palais d’étĂ© en Orient. Si on ne le voyait pas, on le rĂȘvait. C’était une sorte d’effrayant chef-d’Ɠuvre inconnu entrevu au loin dans on ne sait quel crĂ©puscule, comme une silhouette de la civilisation d’Asie sur l’horizon de la civilisation d’Europe. Cette merveille a disparu. NapolĂ©on III et la Reine Victoria les deux bandits de Victor HugoPour Hugo, “deux bandits sont entrĂ©s dans le Palais d’étĂ©. L’un a pillĂ©, l’autre a incendiĂ©.” C’est dans cette lettre que le poĂšte a cette phrase magnifique qui dit beaucoup de l’hĂ©gĂ©monie coloniale, et d’un siĂšcle de pillage dans son sillage La victoire peut ĂȘtre une voleuse, Ă  ce qu’il paraĂźt. C’est aussi dans cette lettre que l'auteur de Notre-Dame de Paris classe les EuropĂ©ens du cĂŽtĂ© des barbares. Pas seulement parce qu’il y eut un butin, mais aussi parce qu’on en a fait Ă©talage. C'est d'ailleurs dans la foulĂ©e du partage de l'Afrique, lors de la ConfĂ©rence de Berlin en 1884-1885, que de grands musĂ©es vides voyaient le jour dans les capitales des puissances impĂ©riales. Et les 70 000 objets africains du seul MusĂ©e du Quai Branly, Ă  Paris, rĂ©pertoriĂ©s dans un inventaire de pas moins de 8 300 pages rien que pour lui, rĂ©sonnent avec cette autre phrase qu’on doit toujours Ă  Hugo L’empire français a empochĂ© la moitiĂ© de cette victoire et il Ă©tale aujourd’hui avec une sorte de naĂŻvetĂ© de propriĂ©taire, le splendide bric-Ă -brac du Palais d’étĂ©. Car, bien sĂ»r, la dĂ©vastation cleptomane du Palais d’étĂ©, co-production de NapolĂ©on III et de la Reine Victoria, fut loin d’ĂȘtre une histoire Ă  part. De nombreux travaux d’historiens attestent de longue date combien le pillage, et la confiscation, furent partie prenante de l’aventure coloniale. A telle enseigne que la vente d'objets ou d'oeuvres d'art a mĂȘme Ă©tĂ© pensĂ©e comme un moyen de financer les expĂ©ditions, comme l'expliquait l'historienne de l'art BĂ©nĂ©dicte Savoy, dans le beau documentaire de Nora Philippe, Restituer, visible sur Arte par ici. Dans leur rapport, dĂ©cisif et accessible ici, commandĂ© par Emmanuel Macron, Ă  l’origine de la journĂ©e officielle du 27 octobre 2021 et de la restitution des statuettes au BĂ©nin, Felwine Sarr et BĂ©nĂ©dicte Savoy explicitent le contexte qui est celui de la lettre au vitriol par Victor Hugo En Chine en effet 1860, en CorĂ©e 1866, en Éthiopie 1868, dans le royaume Ashanti ou Asante, 1874, au Cameroun 1884, dans la rĂ©gion du lac Tanganyika, futur Congo belge 1884, dans la rĂ©gion de l’actuel Mali 1890, au Dahomey 1892, au Royaume du BĂ©nin 1897, dans l’actuelle GuinĂ©e 1898, en IndonĂ©sie 1906, en Tanzanie 1907, les raids militaires et les expĂ©ditions dites punitives de l’Angleterre, de la Belgique, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la France sont au XIXe siĂšcle l’occasion de prises patrimoniales sans prĂ©cĂ©dent. Ces prises patrimoniales s’étaleront dans le temps et sur le globe si elles sont devenues une grammaire de l’entreprise coloniale, c’est aussi parce qu’en soi, les butins de guerre furent notamment un instrument de soumission. Un levier d’humiliation, qui d'ailleurs a fĂ©condĂ© son lot de rĂ©sistances presque aussitĂŽt. Car trĂšs vite, dĂšs le XIXe siĂšcle, et alors que ces objets rituels ou d’apparat faisaient dĂ©jĂ  l’objet d’un grand marchĂ© auquel parfois des peuples alliĂ©s Ă  la France ont pris leur part, on a vu apparaĂźtre un circuit parallĂšle des copies, produites Ă  dessein par les populations pillĂ©es, Ă©taient fabriquĂ©es pour tromper l’envahisseur... ou tirer profit d’une pratique en train de s’enraciner, et que les victimes venaient subvertir avec des faux. Tous les objets accumulĂ©s par les Blancs n’auront pas le mĂȘme statut. Parfois, le butin aura tout d’un trophĂ©e si de nombreux officiers de l’armĂ©e coloniale conserveront bien des prises de guerre pour se faire collectionneurs, d’autres choisiront soigneusement les institutions, et notamment les musĂ©es, auxquelles ils destinaient leur butin. Lancelot Arzel et Daniel Foliard, dans un dossier passionnant de la revue Mondes, racontent comment le gĂ©nĂ©ral Louis Archinard avait non seulement dressĂ© avec soin l’inventaire de sa collection aujourd’hui Ă  FrĂ©jus. Mais de surcroĂźt, qu’il supervisait avec un soin plus grand encore leur installation dans les diffĂ©rents musĂ©es auxquels il destinait ses captures - musĂ©ographie comprise. Parmi les captations venues nourrir la collection Archinard, comme celle de nombreux autres caciques coloniaux de l’époque, on trouvait aussi des restes humains. L'historien Daniel Foliard a explicitement montrĂ© que la collecte de restes humains et celle d’artefacts, statuettes et autres objets relevaient bien d’une mĂȘme pratique. A l’époque, la science des crĂąnes, la phrĂ©nologie, a pu servir de justification Ă  ces collectes. C'est notamment Ă  ce titre que de nombreuses universitĂ©s sont concernĂ©es par la question du patrimoine spoliĂ©, qui ne s'arrĂȘte pas aux portes des musĂ©es. En fouillant dans les archives produites par les Blancs au cƓur de l’aventure coloniale et / ou Ă©vangĂ©lisatrice, on voit aussi qu’il s’agissait au moins autant de domestiquer la barbarie, de mettre Ă  terre des souverainetĂ©s locales, que de faire ses choux gras de l'entreprise de conquĂȘte. Or, bien plus tĂŽt qu'on ne se le reprĂ©sente parfois, des voix se sont Ă©levĂ©es contre ce qui passera pour... une autre barbarie - europĂ©enne, celle-lĂ . Ethnologie et goĂ»ts des bibelotsExhumant des ouvrages parus Ă  l’orĂ©e du siĂšcle, Arzel et Foliard montrent qu’à l’époque mĂȘme de ces conquĂȘtes, on dit encore “trophĂ©es coloniaux”. Mais on dit aussi dĂ©jĂ  “tristes trophĂ©es", en retournant une expression qui jusque-lĂ  dĂ©signait plutĂŽt des pratiques barbares. Car si les pillages se poursuivent, avec parfois les apparences d’une soif de connaissance, ou d’un dĂ©sir d’ailleurs, le seuil de tolĂ©rance en Europe baisse, et des condamnations morales se font entendre. La rĂ©probation gagne ainsi du terrain alors que le fruit des pillages se dissĂ©mine Ă  mesure que s'implante cette culture matĂ©rielle des objets et le goĂ»t des bibelots - y compris exotiques - que l’historien Manuel Charpy fait remonter au XIXe siĂšcle. Claude LĂ©vi-Strauss dira, a postĂ©riori, dans les annĂ©es 1970 alors que paraĂźt son Anthropologie structurale, que l’ethnologie est cette “fille nĂ©e d’une Ăšre de violence”. C’est prĂ©cisĂ©ment cette violence, grimĂ©e parfois sous un goĂ»t pour la connaissance et une quĂȘte d’altĂ©ritĂ© comme on se cacherait derriĂšre un alibi, qu’épinglait Michel Leiris en Ă©crivant une lettre Ă  sa femme oĂč l’on lit, le 19 septembre 1931 On pille les NĂšgres, sous prĂ©texte d’apprendre aux gens Ă  les connaĂźtre et les aimer, c’est-Ă -dire, en fin de compte, Ă  former d’autres ethnographes, qui iront eux aussi les “aimer” et les piller. Ce bref extrait de Leiris rehausse l’introduction du rapport de Felwine Sarr et BĂ©nĂ©dicte Savoy. C'est trĂšs efficace on prend la mesure, sitĂŽt entrĂ©s dans leur travail, qu’un temps infiniment long s’est Ă©coulĂ© avant que la France ne fasse de la question des restitutions d’objets patrimoniaux un vrai sujet. On prend aussi conscience que ce temps dilatĂ© est moins dĂ» Ă  un silence, qu'Ă  une capacitĂ© Ă  se boucher les oreilles. C’est, bien plus tard, au Cran, le Conseil reprĂ©sentatif des associations noires, qu’on doit d’avoir remis au cƓur du dĂ©bat public les restitutions. Il faudra pour cela attendre 2013, et Louis-George Tin, qui prĂ©sidait alors le Cran. Il sera des toutes premiĂšres Ă©tapes du travail de consultation Ă  l’origine du rapport Sarr-Savoy, aujourd’hui entre les mains d'Emmanuel Macron. Des plaidoyers prĂ©coces chez les victimes de pillagesMais entre Victor Hugo, Michel Leiris, et l’activisme de Louis-George Tin, les victimes du pillage, pourtant, n’avaient pas rien dit. Certains ont parfois mĂȘme Ă©laborĂ© un discours tout Ă  fait explicite contre ces pillages, et produit des plaidoyers trĂšs prĂ©coces en faveur de la restitution. C’est au fond une revendication ancienne, largement antĂ©rieure au panafricanisme auquel on attribue parfois un rĂŽle sĂ©minal dans ce dĂ©bat - largement Ă  tort. Certes, le leader ghanĂ©en Kwame Krumah, grand intellectuel et pĂšre d’une pensĂ©e dĂ©coloniale, se rĂ©vĂšlera un acteur clĂ© de la revendication. Certes, encore, le “Panaf’”, le festival panafricain organisĂ© Ă  Alger en 1969, se rĂ©vĂ©lera une chambre d’écho importante pour cette cause, qui viendra ensuite rebondir encore dans les allĂ©es de l’Unesco, durant toute la dĂ©cennie suivante. En partie impuissantes, ces caisses de rĂ©sonance ne seront pas sans consĂ©quences rien que pour l’AlgĂ©rie, et Ă  force de nĂ©gociations entre le nouvel Etat indĂ©pendant et la France, c’est justement l’annĂ©e mĂȘme du Festival Panafricain que 300 Ɠuvres d’art feront le voyage retour. Elles avaient Ă©tĂ© emportĂ©es en catastrophe pendant la guerre d’AlgĂ©rie
 et jamais restituĂ©es aprĂšs les accords d’Evian. C’est aussi au cours du "Panaf’" que verra le jour le Manifeste culturel panafricain le festival fut rĂ©solument un lieu politique. Il est restĂ© aussi cĂ©lĂšbre pour de fabuleux concerts gravĂ©s dans les archives, que pour une intense activitĂ© politique avec, par exemple, la prĂ©sence d'une dĂ©lĂ©gation des Black panthers. C'est dans ce Manifeste qu'on lit notamment ceci La conservation de la culture a sauvĂ© les peuples africains des tentatives de faire d’eux des peuples sans Ăąme et sans histoire [
] et si [la culture] relie les hommes entre eux, elle impulse aussi le progrĂšs. VoilĂ  pourquoi l’Afrique accorde tant de soins et de prix au recouvrement de son patrimoine culturel, Ă  la dĂ©fense de sa personnalitĂ© et Ă  l’éclosion de nouvelles branches de sa culture. Toutefois, dater des annĂ©es 1960 les premiĂšres revendications en faveur de la restitution comme on le lit souvent est une erreur. Les auteurs du dossier de la revue Mondes rappellent ainsi, parmi d’autres prĂ©cĂ©dents, ces moines au Tibet venus accueillir des explorateurs britanniques en 1904 avec un plaidoyer Ă©crit sur un rouleau de plusieurs mĂštres de long ils imploraient la mission coloniale du nom de Younghusband de ne pas emporter avec elle le patrimoine tibĂ©tain. Mais l’historien du musĂ©e belge AfricaMuseum inaugurĂ© dĂšs 1910, fort des nombreuses collectes coloniales toujours en cours, Maarten Couttenier, a lui aussi montrĂ© que, au moment mĂȘme des spoliations, au Congo comme ailleurs sur le sol africain, des revendications avaient vu le jour, face Ă  ces pillages. Et dans l'urgence. Sur le site du musĂ©e belge, on trouve justement un Ă©clairage trĂšs pĂ©dagogique qui montre bien comme la cause des restitutions a sĂ©dimentĂ© en plusieurs strates. Un fĂ©tiche comme un otage, en mieuxDans un article de 2018, Maarten Couttenier a ainsi remontĂ© le fil de l’histoire d’une sculpture kitumba, volĂ©e en 1878 par un commerçant belge au chef congolais Ne Kuko, dans l’ouest du pays. Cet objet avait la valeur d’un fĂ©tiche, c’est-Ă -dire que celui qui possĂ©dait l'objet Ă©tait respectĂ© et craint. On dĂ©couvrira dans les mĂ©moires du commerçant Ă  l’origine de la rapine que c’est pour “donner une leçon” aux habitants du village, lors d’un raid incendiaire nocturne, que les nĂ©gociants belges avaient fait main basse sur la sculpture. Dans ces mĂ©moires, le Belge qui s’en Ă©tait emparĂ© l’évoquait comme “un otage, encore plus important qu'un otage humain". Or les recherches ont montrĂ© que, dĂšs 1878, le chef en personne, Ne Kuko, avait Ă©mis une requĂȘte pour exiger sa restitution. Cette rĂ©clamation restĂ©e lettre morte, la statuette spoliĂ©e fera l’objet d’une deuxiĂšme demande, en 1973, par le prĂ©sident zaĂŻrois Mobutu qui profitait d’une exposition itinĂ©rante exhibant toute une sĂ©rie d’objets volĂ©s - dont la fameuse statuette - pour rĂ©clamer rĂ©paration. Ce discours, prononcĂ© aux Nations-Unies, est restĂ© cĂ©lĂšbre
 mais lui non plus n’aura pas gain de cause, et une troisiĂšme revendication verra le jour en 2016 alors qu’un chercheur faisait la connaissance d’un dignitaire, lui-mĂȘme descendant de Ne Kuko. Ce dernier Ă©pisode montre qu’il y a bien une transmission de la mĂ©moire des spoliations, et parfois mĂȘme une connaissance prĂ©cise des butins extorquĂ©s. Sur le site de l’AfricaMuseum, on apprend cependant que la statue est toujours conservĂ©e Ă  Bruxelles Ă  ce jour. Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.

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lettre de restitution d un objet