Maisonau bord de la voie ferrée (House by the Railroad en anglais) est un tableau de l'artiste américain Edward Hopper réalisé en 1925. Il s'agit du premier succès artistique et commercial du peintre [1].Le tableau est exposé au MoMa à New-York [2].. Description. Maison au bord de la voie ferrée est une peinture à l'huile sur toile. Ce tableau de 61 × 73,7 cm [2] représente une
"Two or Three Things I Know about Edward Hopper" par Wim Wenders — Bande Annonce “Devant les peintures d’Edward Hopper, j’ai toujours eu le sentiment qu’elles représentent des plans de films qui n’ont jamais été tournés”, confie Wim Wenders dans la bande annonce de son court-métrage. Comme pour combler cette profonde frustration, le réalisateur allemand signe cette année un nouveau film inspiré des toiles de l’artiste. Commandé par la fondation Beyeler dans le cadre de l’exposition dédiée au peintre qui a ouvert en ses lieux à Bâle depuis le 26 janvier, ce court-métrage nommé Two or Three Things I Know about Edward Hopper Deux ou trois choses que je sais à propos d’Edward Hopper est ainsi projeté dans l’une des salles du musée. À travers cette création immersive inédite pensée en 3D, le réalisateur de Alice dans les Villes imagine la vie autour des scènes capturées par ces oeuvres réalistes et silencieuses qu’advient-il de ces femmes au regard nostalgique, éperdument assises sur leur lit, ou de ces couples éclairés par la seule lumière du seuil de leur maison dans le noir de la nuit? Conçu comme un véritable hommage au peintre, ce court-métrage n’est toutefois pas une première pour le cinéaste allemand, qui s’est déjà par le passé inspiré de ses toiles, de leurs compositions à leurs couleurs vives. Ainsi, dans Paris, Texas 1984, Wim Wenders leur emprunte l’ambiance solitaire des routes vides et une certaine âme américaine. Au-delà de la peinture, les toiles d’Edward Hopper ont largement influencé le cinéma on pense par exemple à Terrence Malick, qui, dans Les Moissons du Ciel, recrée l’étrange manoir de La Maison près de la voie ferrée, mais aussi au décor de la célèbre toile Nighthawks reconstruit dans Les Frissons de l’Angoisse, de Dario Argento. Pour Two or Three Things I Know about Edward Hopper, Wim Wenders a tiré son inspiration de toiles légèrement moins célèbres, à l’image de Morning Sun ou Gas, et nous plonge dans l’Amérique des années 50, pour une ambiance mystérieuse proche des films d’Elia Kazan. Si les portes de la fondation Beyeler sont actuellement fermées jusqu'à nouvel ordre, la bande-annonce du court-métrage nous donne pour l'instant l'occasion de découvrir un aperçu du court-métrage en attendant de pouvoir le visionner dans son intégralité, et d'apprécier sous un nouveau jour les atmosphères si particulières créées par ce peintre de la solitude moderne.
Maisonau bord de la voie ferrée. 06/08/2020; À travers elles s'opposent également le silence et le bruit que représentent respectivement la maison et les rails. La maison, signe du passé et de la vie rurale, côtoie donc la vie moderne représentée à travers les rails sans pour autant que les deux ne semblent correspondre entre-elles.
House by the Railroad / Maison, près de la voie ferréeOeuvre d'Edward Hopper 1882-19671925huile sur du MoMA présentée dans l'exposition "Être moderne LE MOMA à Paris"à la Fondation Vuitton, Letableau "La maison près de la voie ferrée" (1925) de Edward Hopper . 12 toiles de maîtres qui ont inspiré les cinéastes pour leurs films . 31 mai 2018 à 20:00. Olivier Pallaruelo
New Realism Style - 147 œuvres d'art Social Realism Style - 27 œuvres d'art scène de genre Genre - 51 œuvres d'art portrait Genre - 3 œuvres d'art intérieur Genre - 6 œuvres d'art paysage urbain Genre - 49 œuvres d'art paysage Genre - 48 œuvres d'art Marine Genre - 8 œuvres d'art nu Genre - 9 œuvres d'art pen Media - 3 œuvres d'art oil Media - 119 œuvres d'art etching Media - 8 œuvres d'art watercolor Media - 24 œuvres d'art 'Window' paintings Séries - 27 œuvres d'art 'Couple' paintings Séries - 4 œuvres d'art
Lamaison qui donne sur la voie ferrée. Je suis vieille et fatiguée et surtout je ne veux pas la vendre. Je vis dans mes rêves. Je revois la maison pleine d'enfants, de cavalcades dans les escaliers, de mon angoisse de les voir aller
L'art d'Edward Hopper incarne “le meilleur de la tradition américaine”, disait Jo, la femme du peintre. Pourtant, quand on entre dans le cadre, lumière, attitudes, composition, c'est l'insolite qui frappe. ­ Voir aussi le portfolio interactif Zoom sur l’œuvre d’Edward Hopper » Compartiment C, voiture 293 est un tableau magnifique. Beaucoup de tableaux du peintre américain Edward Hopper sont magnifiques, mais celui-là l'est particulièrement. C'est un ­tableau vert. Josephine dite Jo, la femme d'Edward dit Ed, l'appelait d'ailleurs ainsi, le tableau vert ». Il montre une femme blonde, élégante, vêtue d'une robe de couleur prune quetsche. Elle est assise dans le compartiment d'un train. Les murs et le mobilier du compartiment sont verts. Seul l'appuie-tête est blanc, à sa base violacé. La femme lit. La plupart des commentateurs la voient lire un magazine, mais il faut toujours se méfier de ce que Hopper fait lire aux femmes. Dans Chambre d'hôtel, par exemple, peint en 1931, une jeune femme dévêtue, assise sur un lit, paraît absorbée par la lecture d'un roman. Or elle tient dans ses mains un indicateur de chemins de fer ». On le sait parce que Jo l'a noté dans le registre où, une fois un tableau achevé, Ed dessine l'œuvre à l'encre noire que Jo, ensuite, de son écriture ronde décrit. Jo est un personnage. Edward Hopper l'a épousée en 1924 – il avait 36 ans et Jo s'appelait alors Josephine Verstille Nivison. Elle est peintre. Ed ne la quittera jamais. Mais Ed n'est pas le genre à quitter. En 1913, il s'installe à Washington Square, à New York, dans un appartement-atelier duquel, malgré le succès et la fortune, il ne déménagera jamais – il y mourra en 1967. En 1924, il montre ses aquarelles dans la ­galerie Frank Rehn, qui lui organise sa première exposition personnelle et où il restera toute sa vie. Quant à Jo, jalouse comme une tigresse, elle sera son seul modèle féminin. Hopper est un homme fidèle. Jo, elle, est une emmerdeuse. Elle s'est sacrifiée » pour Ed, dit-elle, lui a laissé l'atelier, et ne cesse de le lui reprocher. En 1946, elle commence même une grève de la faim pour protester contre l'indifférence d'Ed et du Whitney Museum pour son œuvre. Frank Rehn réglera le problème par un petit accrochage dans sa galerie. Le photographe Arnold Newman raconte que le couple ne cessait de se disputer. Quand il voulait photographier Ed, Jo venait sans cesse se placer dans le champ. Etre dans la plupart des tableaux de Hopper ne lui suffisait donc pas. Puis il a compris que c'était leur façon de fonctionner. Jo admirait Ed. Dans son journal, elle écrit L'art de E. Hopper est tellement fondamental que l'on peut le comparer à Abraham Lincoln ou George Washington pour représenter le meilleur de la tradition américaine. » Il est probable qu'Ed devait aimer l'admi­ration que Jo lui portait. Elle tenait avec application ses registres. Elle l'accompagnait partout. Ils apprenaient l'espagnol ensemble. Et se fâcher continuellement avec elle devait l'arranger en lui réservant les longues plages de silence et de solitude dont il avait besoin. Hopper est un taiseux. Pour savoir à quoi ressemblait Jo en 1938, il suffit de regarder la femme à la robe sombre dans le compartiment vert. C'est elle qui lit. Les femmes lisent souvent dans les tableaux de Hopper. Ou elles pensent. Ou elles rêvent. Elles sont parfois dénudées. Elles ne correspondent pas à l'image de la ménagère américaine. C'est peut-être pourquoi les femmes aiment beaucoup la peinture de Hopper il les émancipe. Il ne les couvre pas de bijoux – Ed les détestait – mais les rend sexy. C'est une manière héritée de Courbet Les Demoiselles du bord de Seine, 1856 dont Hopper a admiré la peinture lors de ses trois voyages en Europe principalement à Paris entre 1906 et 1910. C'est pourquoi sa Jo Portrait de Jo, 1936 ressemble tant à l'autre Jo Joanna Hiffernan, peinte par Courbet en 1865. Donc Jo lit. Hopper la vêt d'une robe stricte, la dote d'une forte poitrine, et dévoile légèrement le genou. On parle souvent de la Maison près de la voie ferrée 1925 comme modèle pour la maison de Psychose 1960 d'Alfred Hitchcock, mais il semble bien que le principal point commun entre le peintre et le cinéaste qui adorait Hopper soit cette figure de femme ambiguë, à la fois sage et sexuelle. Si l'on se reporte au registre, Jo écrit que la femme lit le New Yorker, que sa robe est en jersey de laine violet », et qu'à ses côtés est posé le magazine Reader's Digest. Ed ajoute de son écriture fine et nerveuse Toile belge, couleurs Rembrandt, blanc de plomb, huile de lin. » Et puis il y a ce vert, un certain vert, somptueux, mélange d'oxyde de chrome et de cadmium », écrit Jo. Un vert impossible à trouver sur le mur d'un compartiment d'un wagon de chemin de fer américain, ­aussi impossible que la hauteur du plafond de ce compar­timent, l'éclairage on y reviendra ou le paysage crépus­culaire entraperçu par la fenêtre. C'est le côté étrange de Hopper. Le tableau paraît réaliste, mais quand on en regarde les détails, tout devient bizarre. Les gens sont souvent seuls, leurs attitudes, insolites, les rues, désertes, les pièces, vides, les paysages, inhabités, les points de vue, décalés, les lumières, artificielles... On n'y retrouve pas les signes caricaturaux des Etats-Unis peu ou pas de voitures, pas de gratte-ciel, pas de grands espaces, pas de signes religieux, pas d'excitation, pas de foule, pas d'hystérie... Et pourtant, rien ne nous paraît plus américain qu'un tableau de Hopper, au point que de nombreux cinéastes, de Robert Siodmak Les Tueurs, 1946 à Wim Wenders The End of violence, 1997 et David Lynch Mulholland Drive, 2001, s'en sont inspirés. Hopper peint une Amérique sans fard. Elle ressemble à ses femmes, stricte, engoncée dans une morale rigide mais ambivalente, à la fois froide et libidinale. Une assemblée de solitaires la compose, portant la sourde mélancolie d'un lointain déracinement. Hopper adorait donc l'Amérique sans tendresse excessive. Nos traits nationaux peuvent être si simplistes et étriqués qu'ils en paraissent puérils à des peuples plus subtils et plus raffinés », écrivait-il. L'un de ces peuples trouve une grâce particulière à ses yeux le peuple français. De ses séjours parisiens, Ed gardera ­toujours un amour pour la culture française, pour sa peinture bien sûr, au premier rang de laquelle figurent Courbet, Degas et les impressionnistes, mais aussi pour sa littérature et sa poésie. Il récitait par cœur Verlaine et Rimbaud. Il ­lisait Mallarmé et Montaigne. Pourtant le même homme, en 1927, écrit L'art américain devrait être sevré de sa mère française. » L'art américain, en 1927, qu'est-ce que c'est que ça ? C'est une idée obsédante – elle obsédera vingt ans plus tard Robert Rauschenberg. Hopper rêve d'un art amé­ricain autonome, cessant d'être une pâle copie de l'art européen. A la modernité européenne Picasso n'a qu'un an de moins que lui, il oppose, bien que nourrie par la peinture française, sa vision américaine. En 1934, dans une interview au magazine Time, il devient plus catégorique La spécificité américaine d'un peintre est innée – il n'a nullement besoin de la rechercher. » Autrement dit il suffit de ne plus copier l'Europe, d'être soi-même, et le reste suivra. Reste à savoir en quoi consiste cette spécificité américaine ». Il ne faut pas la confondre avec le regard ironique que pose Hopper sur l'Amérique, cet univers beckettien où les êtres semblent attendre quelque chose qui n'arrivera ­jamais – le rêve américain ? Parlant de l'œil de son confrère John Sloan 1871-1951, très influencé par l'art français, Hopper emploie le mot frais ». Derrière le compliment s'entend un autre mot naïf. L'art venant d'Amérique est entaché de naïveté, pense Hopper. Aussi décide-t-il, porté par sa passion pour le théâtre et son organisation visuelle à New York, Jo et Ed voient toutes les pièces qui se montent, qu'elles soient classiques ou contemporaines comme celles d'Ibsen, aussi décide-t-il de jouer avec cette naïveté. C'est d'abord une affaire de composition où le peintre excelle donner l'illusion de la simplicité. Rien de plus évident que la femme lisant dans le compartiment vert – et l'exactitude du titre, Compartiment C, voiture 293, semble le con­firmer. Or, dans la réalité, la voiture 293 n'existe pas – pas plus que n'existent le vert, ce type de compartiment, le paysage crépusculaire et la lumière. D'ailleurs, cette lumière, d'où vient-elle ? La lampe est éteinte. Les ombres suggèrent qu'elle provient du couloir, mais comment le couloir d'un train à la tombée de la nuit peut-il projeter sur une femme une lumière solaire d'une telle crudité ? Voilà donc l'étrangeté posée. Quelque chose d'artistiquement impur vient troubler ce qu'un regard hâtif prendrait pour du classicisme – mais classique, Hopper l'est aussi par ses dessins préparatoires, ses esquisses, ses études de mouvement, sa touche. Une lumière merveilleuse inonde le compartiment alors que le paysage fantomatique, avec sa route blafarde » sous un pont blanchâtre » les précisions sont de Jo, semble un mauvais présage. Où va cette femme, vers le bonheur ou le malheur ? Quelle est la nature du calme absolu ­régnant sur les magnifiques paysages désertés Collines au sud de Truro, 1930 ? Où est-on dans un tableau de Hopper dans une comédie ou une tragédie ? Ainsi se définit la spécificité américaine » par l'ambiguïté et le décalage, ce que l'on retrouvera chez Rothko abstraction ou paysage ?, Rauschenberg sculpture ou peinture ? ou, plus récemment, Christopher Wools peinture, photographie ou imprimerie ?. Hopper en est le précurseur. Je suis probablement un solitaire », disait-il. Et probablement l'inventeur de l'art américain. Edward Hopper », exposition du ­10 octobre 2012 au 28 janvier 2012 aux Galeries nationales du Grand Palais, Paris 8e. Etats-Unis grand palais Edward Hopper Partager Contribuer
EdwardHopper, peintre philosophique. Le Grand Palais, à Paris, consacre une exposition exceptionnelle . au peintre américain . de la solitude . assumée. People in
5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 0857 La Maison de HOPPER 1882-1967 inspira celle d' HITCHCOCK pour son film de 1960 "PSYCHOSE" Partager cet article commentaires H Elle me fait un peu penser à cette maison qui inspira Edgar POE Déf ,va me trouver totalement "hantée " ,tant pis !!!!!! Répondre A Ce tableau me rappelle le film dessin animé "les triplettes de Belleville". Tu connais? Répondre S sixfrancs 21 07/01/2011 1539 Je ne connaissais pas ce film d'animation, mais d'après les videos que donne google, ça semble trois fois bien .. D Déficience Mentale 05/01/2011 1942 Je préfère tout de même les deux précédents tableaux de femme, plus intimes... bonne soirée ! Répondre S sixfrancs 21 06/01/2011 1425 Mais "la maison" est un tableau très connu ... A un symbole Répondre

Noubliez pas de prendre en photos vos réalisations et de nous les partager sur Facebook ou sur centresocial@mairie-athis-mons.fr. Bonnes créations, L’équipe du Centre Social Éclaté PAYSAGES URBAINS : LE STYLE EDWARD HOPPER ATELIER TUTO 14 JAN. 2021 SYLVIE POISSON DESSAUT LE PAYSAGE URBAIN Pour des raisons de droits de reproduction d’images, les photos des

hopper edward autoportrai... 1882-1967, peintre et graveur. Edward Hopper étudie à New York, où il se forme au métier d'illustrateur dans la New York School of Illustrating, puis entre au New York School of Art en 1900. Il séjourne plusieurs fois en France et visite plusieurs pays d'Europe, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Allemagne et la Belgique. Hopper se familiarise avec les oeuvres des maîtres du Vieux Continent et produit une trentaine d'oeuvres, essentiellement sur Paris. En 1908, l'artiste s'installe définitivement à New York où il travaille comme dessinateur publicitaire puis comme illustrateur, un métier qu'il n'apprécie pas. En 1915, il réalise ses premières, eaux-fortes et se fait connaître par les critiques d'art dans une exposition au Mac Dowell Club. En 1920, il a du succès avec sa première exposition personnelle au Whitney Studio Club. En 1925, Hopper achève sa célèbre toile nommée, Maison au bord de la voie ferrée, qui est considérée comme l'un de ses meilleurs tableaux. L'oeuvre entre dans les collections du Museum of Modern Art dès l'année 1930. L'année 1933, est marquée par la première rétrospective de l'oeuvre de Hopper au Museum of Modern Art de New York. En 1939, le peintre fait partie du jury du Carnegie Institute, avant d'être élu membre du National Institute of Arts and Letters en 1945. En 1952, Hopper expose à la Biennale de Venise aux côtés de deux autres concitoyens. L'année suivante, il reçoit le titre de Doctor of Fine Arts » de l'Art Institute of Chicago. Première édition le 17 juin 2010 Par Sarah Mise à jour le 14 février 2012 Par Sarah Contenu sous copyright © 2010 - 2022, toutes reproduction strictement interdites sans autorisation écrite du site l'univers des arts. Toute vérité n'est pas bonne a croire dire. Beaumarchais
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